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  • Photo du rédacteurSIM France-Belgique

Une confiance éprouvée et finalement récompensée

Dernière mise à jour : 28 nov. 2019

En Afrique de l’Ouest, un missionnaire français, Benjamin, a commencé il y a 5 ans une œuvre parmi un peuple dans lequel il n’y a aucune présence chrétienne. Pour lui manifester l’amour de Dieu de manière concrète et pertinente, Benjamin a créé un projet qui répond aux différents besoins de la population : emploi, santé, éducation.


élevage de poules pondeuses
élevage de poules pondeuses

Il y a 6 ans, Benjamin s’est vu accordé un terrain, à l’extérieur d’un village où vit le peuple en question, au milieu de champs de manguiers. Sur la concession, il y avait déjà des bâtiments datant des années 1960 qu’un ancien missionnaire avait construits. C’est à partir de cette base que Benjamin a développé le Centre Espoir.


La première chose qu'il a cherchée à mettre en place, ce sont des micro-business afin de donner du travail aux villageois et aussi de financer le ministère sur la durée. Ce volet-ci du projet est essentiel car sans lui, la pérennité du ministère ne sera jamais assurée. Ces micro-business prennent la forme d’élevage de poules pondeuses, de lapins et d’autres animaux. Mais un « léger » problème s’est présenté rapidement : l’eau !


Quand l'eau met en péril la totalité du projet


Sur le terrain, il y avait déjà un puits qui donnait beaucoup d’eau à l’époque où l’ancien missionnaire était actif. Seulement, les choses ont changé en quelques décennies et l’eau s’est raréfiée dans les nappes phréatiques. Le puits est donc hors d’usage. Pelles et pioches en mains, Benjamin et quelques personnes ont creusé un puits à une trentaine de mètres de profondeur, sans résultat. Puis un deuxième, toujours sans aucune trace d’eau. Le doute a commencé à s’immiscer en eux : et si le projet était voué à l’échec ? Mais résolu à trouver de l’eau, Benjamin décide de voir plus large et de prospecter des entreprises de forage. Il obtient près de 5000€ de la part de ses partenaires financiers pour lancer un forage à 70 mètres de profondeur. Mais c’est encore un échec. L’eau ne se pointe pas. Benjamin se trouve très découragé et au bord d’abandonner ce projet, dans l’incompréhension de ce que Dieu veut… Son ami Souleymane l’encourage et l’incite à prier davantage. Ils organisent alors une veillée de prière.


Le lendemain, ô surprise, l’entreprise de forage vient toquer à la porte de Benjamin pour lui rendre les 5000€ justifiant que c’était sa responsabilité de ne pas avoir réussi à trouver l’eau. Réponse de Dieu ! Assurément ! Benjamin est désormais convaincu qu’il faut persévérer dans la recherche d’eau si indispensable au projet et à tout le ministère d’évangélisation auprès de ce peuple ! Avant de relancer un forage avec cette même entreprise, Benjamin et Souleymane décident de faire appel à un ancien de la région qui connaît bien la terre pour avoir ses conseils. Celui-ci leur indique un endroit situé à seulement sept mètres d’un premier puits qui n’avait rien donné. Sceptiques mais sans autre solution que celui de la foi, ils acceptent. L’entreprise lance donc le forage, et c’est à seulement 30 mètres de profondeur que l’eau jaillit ! C’est une réponse de Dieu aux prières et cela permet au projet de poursuivre son développement !



Le puits qui n'a rien donné au premier plan, et celui qui a permis de trouver l'eau 7 mètres plus loin
Le puits qui n'a rien donné au premier plan, et celui qui a permis de trouver l'eau 7 mètres plus loin

Dieu a un plan parfait !


L’histoire ne s’arrête pas là puisqu’au bout de trois ans d’exploitation le forage est à sec. Au moment de se résoudre à investir une plus grosse somme d’argent en faisant appel à une société mieux équipée pour des forages plus profonds (environ 140 mètres), un homme, expert des réseaux d’eaux de la société nationale se présente au Centre Espoir et propose le raccordement au réseau d’eau d’un village voisin, pour une somme bien moindre que le forage envisagé. Là encore, Benjamin et son équipe voient la main de Dieu et son calendrier.


Aujourd’hui, le centre n’a pas de problème majeur d’approvisionnement en eau, et pour prévenir les imprévus, il possède une réserve de sécurité, ce qui permet de pérenniser l’activité de l’élevage et in fine du ministère du Centre Espoir. En 2019, les micro-business sont constitués de l’élevage de poules pondeuses, de lapins, d’agoutis et de moutons. Ceux-ci, permettent, en complément de l’investissement financier des églises et des particuliers de France, de développer le centre mais aussi de donner un emploi à une dizaine de personnes du secteur qui ont ainsi un lien avec les chrétiens du centre. Un pôle éducation a été ouvert en 2018 avec des cours d’alphabétisation pour enfants et adultes, et la construction, actuellement d’un petit centre de santé, qui devrait être opérationnel en 2020. Une communauté de croyants a vu le jour et grandit quantitativement et qualitativement. La prochaine étape du projet devrait être l’ouverture d’un centre pour former des futurs pasteurs-implanteurs d’églises à des métiers qui leur permettront de répondre aux besoins concrets de la population qu’ils iront servir. Un peu comme le Centre Espoir !



 

Vous pouvez vous engager dans ce ministère de trois manières :

- Partir en mission (santé, éducation, développement, discipulat)

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