top of page

COURT-TERME

Retour d’expérience

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« J'ai reçu bien plus que je n'ai apporté! »

Sara S. - Partie en Court Terme en 2013, au Burkina Faso

 

 

 

Son Profil

Je m'appelle Sara, j'ai 26 ans, je suis sage-femme depuis 2 ans.

 

 

Le contexte de sa mission

Je suis partie pour 6 mois au Burkina Faso, dans un petit village à l'est du pays, avec une jeune infirmière française. Nous avons travaillé dans le centre médical du village fondé par la SIM il y'a une cinquantaine d'années, et géré actuellement par une équipe de burkinabés. Mon rôle était de donner un coup de main à l'unique sage-femme du centre. Et il y avait beaucoup de travail! Sur place nous nous sommes aussi associées à un travail parmi les adolescents chrétiens. Une missionnaire colombienne venait de lancer un groupe d'adolescents avec 2 autres responsables burkinabés. Ce groupe se réunit une fois par semaine, pour enseigner les jeunes à devenir de vrais disciples et pour qu'un jour ils en forment d'autres. Et nous avons pu développer de bonnes relations avec eux et les encourager !

 

 

Les aspirations qui l’ont amené à partir en mission et à choisir la SIM

Partir en mission était une idée qui m'intéressait depuis longtemps, et j'ai toujours été fascinée par les récits de missionnaires. Le fait de partir était une façon de servir Dieu, de façon plus concrète, et aussi de répondre à une promesse que je lui avais faite. C'était aussi par volonté de découvrir une autre culture et une autre façon de travailler. J'ai choisi la SIM, parce que j'avais déjà entendu parler de cette organisation, et qu'ils recherchaient des personnes avec mon profil. Ils m'ont répondu très rapidement, et favorablement !

 

 

Les défis rencontrés sur place et la façon de les surmonter

Les défis ont été nombreux mais on apprend se confier beaucoup plus en Dieu, et c'est lui qui nous donne la force nécessaire à chaque jour. D'une part il faut s'habituer à la chaleur, qui fatigue beaucoup, et d'autre part à une nouvelle culture à la fois au sein de la communauté locale et au sein de l'équipe missionnaire qui est internationale. De plus le côté le plus frustrant dans mon travail était de ne pas pouvoir communiquer avec les femmes, puisque la plupart ne parlaient pas le français mais la langue locale (le gourmanchéma), et que je n'ai réussi qu'à en apprendre quelques rudiments.

 

 

L'impact de cette expérience sur sa vie

Ce temps a été RICHEMENT béni! J'ai reçu bien plus que je n'ai apporté! Cela m'a boosté dans ma foi, permis de régler certaines choses dans ma vie qui devaient l'être, de voir la grandeur de Dieu et sa présence au quotidien, et de lui faire de plus en plus confiance! J'ai aussi mieux pris conscience de la place du Saint-Esprit dans la vie chrétienne. Au niveau personnel, j'ai appris à dépasser mes limites, à avoir plus d'assurance à prendre la parole en public, plus de facilité à aller vers les autres... Au niveau professionnel j'ai vu certaines choses très difficiles qui ne se produisent pas en France parce que nous avons d'autres moyens, mais d'un autre côté j'ai appris certains gestes que nous n'avons justement pas beaucoup l'occasion de réaliser, et j'ai appris à ne pas séparer la foi et les soins mais à les combiner.

 

 

bottom of page