LONG-TERME
Retour d’expérience
"Mon chez moi était plus là-bas qu’ici"
Henri B. - Parti en Missions Long Terme au Bénin et au Niger, pendant 18 ans.
Profil
Homme, retraité, marié
Contexte de la mission
6 ans à Bembéréké au Bénin, et 12 ans à Galmi au Niger en tant que médecin en milieu hospitalier.
Les aspirations qui l’ont amené à partir en mission et à choisir SIM
La première fois que je suis parti, c’était dans le cadre de mes études en théologie, en court terme, et c’était déjà avec SIM. Cette expérience m’a donné le goût de la mission et de l’Afrique. Puis, plus tard, après mes études de médecine, tenant compte du fait qu’il était très difficile de créer son cabinet en France, à ce moment là et que j’avais acquis une compétence en médecine tropicale, j’ai décidé d’exercer mes compétences dans le cadre missionnaire, en Afrique.
Les défis rencontrés dans sa mission
Le contexte de la culture, de la langue et les moyens matériels à dispositions, moindres qu’en France, ont représenté un défi, mais paradoxalement, travailler dans ces conditions m’a permis de mieux exploiter mes compétences que dans un cadre plus confortable.
Les congés missionnaires pendant lesquels je faisais la tournée des églises qui me soutenaient en France représentaient également un défi. Mais ces temps étaient un moyen de prendre du recul sur mon ministère et de me recentrer sur l’essentiel.
Les bénéfices qu’il en a tirés pour sa vie
La mission ne représente pas qu’un petit bout de ma vie, c’en est une grande partie. D’ailleurs mon chez-moi était plus là-bas, en Afrique, qu’ici, étant donné le bénéfice que j’ai eu de travailler avec la mission.
Je continue d’être émerveillé par l’impact que des œuvres missionnaires peuvent avoir sur les populations locales. Par exemple, quand je travaillais dans l’hôpital SIM de Galmi, chaque année, plus de 50 000 personnes venaient en consultation, chacune accompagnée. Ce sont donc plus de 100 000 personnes qui sont exposées au message de l’Évangile dans ce lieu tous les ans !