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STAGE PRO

Retour d’expérience

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Son profil

Étudiant en école d'ingénieur, 22 ans et marié (fiancé lors de sa mission).

 

 

Le contexte de sa mission

Je suis parti dans le cadre d'un stage pour mon école, c'était un stage "assistant ingénieur" d'une durée de 3mois. J'ai effectué ce stage au Bénin, plus particulièrement à Parakou, la 3ème ville du pays. J'ai travaillé dans un centre de formation professionnelle au sein des ateliers. Ma mission était de promouvoir le développement technologique pour l'agriculture béninoise dans le but d'augmenter la valeur ajoutée des produits (en les transformant par exemple). J'ai donc conçu et fabriqué avec des locaux un torréfacteur de soja.

 

 

Les aspirations qui l’ont amené à partir en mission et à choisir la SIM

J'ai rencontré des amis qui partaient en mission à l'autre bout de la planète et qui vivaient des trucs incroyables, qui servaient notre Dieu avec encore plus de force et qui ont été changés. En discutant avec l'un d'eux je me suis même demandé si je ne pouvais pas y aller moi-même afin de sortir moi aussi de mon confort pour servir de façon moins "tiède". Comme je devais faire un stage à l'étranger, j'ai vu là une occasion de partir et j'ai cherché après de contacts des idées jusqu'à arriver à un forum sur la mission où la SIM était présente. Ils proposaient des stages pour étudiants dans des missions chrétiennes et j'ai vu ça comme une réponse de Dieu. J'ai donc donné mon e-mail, une semaine plus tard je recevais quatre propositions de stages et j'ai choisi celle qui m'a paru la plus "technologique".

 

 

Les défis rencontrés sur place et les moyens de les surmonter

Lorsque l'on part à l'étranger il y a toujours des difficultés diverses et variées dues au changement de culture, de langue, de nourriture, etc. Quand on part en Afrique, les changements sont vraiment partout. J'ai vraiment apprécié tous ces changements car j'étais très ouvert, je repoussais tout préjugé afin de découvrir la vraie vie béninoise sur place. Certaines différences sont positives, d'autres n'ont que peu d'impacts mais il est vrai que certaines sont parfois difficiles à accepter. Par exemple le manque de qualité et de rigueur dans le travail ou la superficialité relationnelle ont été des points qui m'ont touché. Heureusement, Dieu était là, Lui qui est au-dessus de toutes cultures et Il m'a parlé à travers ces difficultés. Je remercie aussi les missionnaires qui étaient présent à mes côtés et qui ont beaucoup discuté avec moi, qui ont partagé leurs problèmes et les façons de les vivre au mieux. On n'est pas seul! Les difficultés spirituelles étaient aussi là et elles sont très instructives aussi: remises en question, évangélisation ou enseignement d'une autre culture ...

Plus les défis sont grands, plus on voit la grandeur de Dieu lorsqu'il nous aide à le surmonter donc je Le remercie encore aujourd'hui pour ces toutes difficultés passées !

 

 

Les impacts de ce temps sur le champ missionnaire sur sa vie, et pour la suite de ses études

Au cours de ce séjour, j'habitais dans une mission chrétienne. Et rien que par les exemples de foi, d'accueil, d'humilité, d'évangélistes, etc, qu'il y avait autour de moi, j'ai encore bien à travailler aujourd'hui sur moi-même pour essayer de les suivre! Le fait d'avoir un statut de "missionnaire" me forçait à me rappeler tous les jours pourquoi on m'appelait comme ça et me forçait à continuer le combat de la foi. J'ai beaucoup appris grâce à cette persévérance, j'ai appris à plus connaître Dieu en lui parlant au cours des difficultés et j'ai expérimenté sa puissance et sa paix. Je suis toujours reconnaissant pour ces choses que j'ai apprises là-bas car ce sont des perles acquises pour la vie.

J'ai appris aussi beaucoup de choses humainement et techniquement. Techniquement car j'ai quand même travaillé sur un vrai projet technologique. Et humainement parce que je n'ai jamais autant parlé à d'inconnus, donné aussi souvent mon numéro de téléphone ou encore mangé de trucs pas habituels. Je me suis rendu compte de la chance qu'on a en France pour certaines choses (sécurité, nourriture,...), de comment prier pour les besoins missionnaires. Peut-être qu'un jour Dieu m'appellera à nouveau ailleurs et ce sera peut-être plus facile à répondre grâce à cette première expérience en Afrique.

 

 

« Le fait d'avoir un statut de "missionnaire" me forçait à me rappeler tous les jours pourquoi on m'appelait comme ça et à continuer le combat de la foi. »

David F. - Parti dans le cadre de ses études, en stage au Bénin, pendant 3 mois.

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