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112 éléments trouvés pour «  »

  • Une rencontre sur terrain neutre

    Clément est un évangéliste de talent et un entraîneur bénévole de football. Il s’était bien préparé en vue d’une semaine de formation pour coaches sportifs animé par Sports Friends au Malawi. Le troisième jour, il prévoyait d’accompagner les participants sur un terrain de football du coin. Là, pendant un entrainement pratique, il avait le projet de leur enseigner des techniques de communication pour partager la Parole de Dieu. Soucieux de bien les équiper, Clément espérait donner les moyens aux nouveaux coaches d’être courageux pour le Seigneur sur le terrain de sport. Il ne savait encore rien de l’occasion qui allait lui être donnée de mettre en pratique ce qu’il avait prévu de prêcher. Après que l’équipe de coaches ait joué au ballon avec des enfants du village, Clément s’est levé pour apporter la Parole aux participants de la formation, ainsi qu’à toute autre personne présente désireuse de l’écouter. De jeunes hommes du village, habillés « fashion » l’observaient à travers leurs lunettes de soleil ! Après avoir entendu Clément parler de Jésus-Christ, l’un d’entre eux s’est écrié: « Ne nous fais pas perdre notre temps ! Nous voulons jouer au football ! Tais-toi et déguerpissez de notre terrain. Nous ne voulons pas entendre parler de ton livre saint ! » Les participants à cette formation avaient l’air inquiet, mais Clément n’a pas sourcillé. Il a continué à parler de Jésus sans retenue. Les villageois, fâchés, se sont alors emparés d’un sifflet et, soufflant aussi fort que possible, se sont mis à courir autour du terrain de football. Pour finir, ils se sont immobilisés juste derrière Clément. De toute évidence, ils essayaient d’étouffer la Parole de Dieu, mais leur tentative a échoué. Clément, qui enseignait passionnément les gens, ne s’est pas même retourné pour regarder. Après 10 minutes de vaines tentatives pour engendrer le chaos, les villageois ont abandonné. Une invitation inattendue Le même jour, lors d’un débriefing, nos responsables de Sports Friends ont réfléchi à ce qui s’était passé plus tôt. Nous avons encouragé nos participants à se souvenir que Celui qui est en nous est plus grand que celui qui est dans le monde. Nous leur avons aussi rappelé de ne pas cultiver des pensées haineuses à l’égard de ceux qui nous persécutent, mais, au contraire, de les aimer. Il s’en est suivi quelque chose de très surprenant ! Devinez qui nous a invités le lendemain, pour partager la Parole de Dieu et jouer un match de foot !? Le même groupe d’hommes qui nous avait importunés la veille, voulait en savoir plus et passer à nouveau un moment avec notre groupe. L’amour du Christ et la Parole de Dieu sont vraiment contagieux ! Cette fois-ci, lorsque Sam, un des membres du staff fraîchement formé, s’est mis à parler, il n’a rencontré aucune résistance. En se confiant totalement en Jésus, il s’est levé et a partagé le message de l’amour inconditionnel de Dieu avec tous les habitants du village. À la fin, les contrariés de la veille ont même applaudi et exprimé leur reconnaissance envers Sam parce qu’il avait partagé ce message avec eux. Pour finir, ils se sont unis à nous dans la prière à Jésus avant de commencer le match. Ces hommes du village n’auraient jamais mis un pied dans une église et n’auraient jamais eu de contacts avec des chrétiens. Mais maintenant, puisque nous les avons rencontrés sur terrain neutre ils ont eu une occasion d’entendre parler de Jésus. Voilà la raison pour laquelle nous participons à ce ministère à travers le sport. Depuis cette formation, plus de 25 nouvelles équipes d’évangélisation par le sport issues d'églises ont été mises en place. Les disciples se font par le biais de ce ministère dans des endroits où beaucoup sont résistants à la bonne nouvelle de l’Évangile. Toute gloire soit à Dieu ! > Sports Friends est un ministère SIM qui a pour objectif d'utiliser le sport comme un moyen de construire des relations et partager l'amour de Dieu avec les jeunes. foot évangélisation église Sports Friends

  • Antoine, féticheur vaincu par Dieu

    Au Bénin, un miracle persuada Antoine, puissant féticheur, de donner sa vie à Jésus. Sa conversion eut un retentissement très fort auprès de la communauté locale. Antoine était un grand féticheur, sorcier, et prêtre vaudou. Ses pouvoirs étaient grands, ainsi que sa renommée. Il avait un frère du nom de Simon qui habitait à Hounkopon, dans la région de Dassa. Lui aussi était un grand féticheur. Simon avait entendu parler de Jésus parce que se trouvait dans son village, Hubert, un directeur d’école, chrétien, qui avait commencé à témoigner de Christ. Ce directeur, très rapidement dépassé, avait demandé l’assistance d’un pasteur à l’église UEEB (Union des Églises Évangéliques du Bénin) de Dassa où Christiane et Alain Soudrain travaillaient avec un couple pastoral béninois. Alain et Christiane allèrent aider ce directeur. Alain apporta des enseignements bibliques et prodigua des soins infirmiers aux gens du village, tandis que Christiane s’occupa des nombreux enfants qui gravitaient dans le coin. Progressivement des gens se convertirent et une petite église se constitua. Même s’il assistait aux rencontres, Simon restait très sceptique. Mais il lança un défi à Dieu : « si Dieu bloque mes pouvoirs, alors je donnerai ma vie à Dieu ». Le Seigneur le prit au mot et bloqua tous ses pouvoirs le jour même ! Après quelques jours, Simon donna sa vie à Dieu. Quelques temps après, les Soudrain partirent en congé missionnaire pendant 5 mois. Simon commença à témoigner autour de lui et spécialement à son grand frère, Antoine qui était chef d’un village, Adjidjedo, situé à quelques kilomètres de Hunkpougon. Mais celui-ci n’était pas encore prêt à donner sa vie au Seigneur. À son retour du congé missionnaire, Alain fut demandé par Antoine. Il voulait en savoir plus sur l’Évangile. Il s’était passé quelque chose de très particulier dans sa famille. Un événement bouleversant En effet, la fille d’Antoine était tombée malade. Sa santé s’était dégradée et les pouvoirs qu’Antoine mettait en oeuvre pour la guérir n’avaient aucun effet. Son frère, Simon vint pour l’encourager, mais lorsqu’il arriva, sa nièce était déjà morte.C’est alors qu’il témoigna de nouveau de Jésus, en disant : « le blanc a dit que le Dieu dont il parle est Tout Puissant». Alors ils commencèrent à prier. Ils ne  avaient pas comment s’y prendre mais ils utilisèrent des simples mots qui leur venaient à la bouche et s’adressèrent à ce Dieu tout puissant, le suppliant de faire revenir la fille à la vie.Et le miracle s’opéra ! Après avoir prié pendant une journée et une nuit, Antoine et Simon virent la jeune fille se réveiller.Elle était pourtant cliniquement morte depuis deux jours.Immédiatement, le « vieux »Antoine, qui ne connaissait pas grand-chose de ce Jésus et qui venait de l’expérimenter très fortement, alla dans la case où il entassait tout ce qui était nécessaire pour son travail de bokonon (prêtre vaudou). Il fit brûler tout cela à l’extérieur, sur la place du village, sous le regard médusé et craintif des villageois.Ainsi, quand Alain arriva au village, Antoine, ses femmes, sa fille revenue à la vie, et ses autres enfants étaient prêts à entendre l’Évangile. Et Dieu toucha leurs cœurs, ainsi que ceux d’une grande partie du village. Un impact retentissant Cette histoire s’est passée en 1987. Antoine est maintenant décédé, mais il est resté fidèle au Seigneur tout au long de sa «nouvelle» vie, et n’a jamais fait de compromis. Ce changement radical en a étonné plus d’un, et a amené de nombreuses personnes à Christ. Philippe, le fils aîné d’Antoine est depuis plusieurs années pasteur (actuellement responsable de neuf églises). Presque toute la nouvelle génération marche avec le Seigneur. Antoine devint une référence inestimable pour Alain et Christiane dans leur ministère. Il leur apportait ses conseils et proposait des solutions pleines de sagesses lorsqu’ils faisaient face à des défis culturels. Quand un jour Alain lui demanda ce qu’il faisait avant sa conversion, Antoine lui répondit que Dieu avait tout effacé de lui. Il était même incapable de redire et raconter ce qu’il avait fait en tant que prêtre vaudou et il en était heureux ! Il dit aussi : « vous ne pouvez pas vous rendre compte d’où l’on vient ! C’est tellement merveilleux d’être libre en Christ ! » Qu’est-ce que le vaudou ? Le vaudou est beaucoup plus que des pratiques spirituelles animistes qui se servent des forces de la magie ou de la sorcellerie ; il s’agit d’une religion organisée avec une hiérarchie de divinités et d’esprits, des temples, des prêtres et des prêtresses. Originaire de l’ancien Royaume de Dahomey (situé dans le sud de l’actuel Bénin), le vaudou est un mélange des croyances et pratiques des peuples yoruba, fon et ewe. Les diverses cérémonies et rituels permettent l’interaction entre les hommes et les divers esprits à l’oeuvre dans le monde spirituel. Les esprits, appelés « Loas » ou « Lwas » peuvent habiter dans l’eau, dans les arbres, ou dans des objets inanimés tels que des pierres. C’est eux qui « montent sur » ou « chevauchent » des personnes en transe lors des cérémonies. > Article issu du magazine S’IMMERGER N°6 édité par SIM France-Belgique

  • Maalo, jeune aveugle qui voit !

    Aveugle à l’âge de 5 ans, Maalo une jeune Burkinabée est trouvée par Jésus-Christ et met en Lui son espérance. C’est l’histoire de Maalo que nous vous contons. Celle d’une jeune femme de 17 ans, née dans une famille pauvre de la brousse burkinabée et aveugle depuis son enfance. Dans un tel contexte, sa destinée était toute tracée : inaptitude à travailler, manque d’autonomie, incapacité pour la famille de subvenir à ses besoins, et donc rejet de la société, vie misérable et mort dans la solitude. Telle est la destinée à peine caricaturale, de milliers d’aveugles en Afrique et dans le monde. Oui, mais Dieu s’est joué de ce pronostic pourtant réaliste. À l’âge de 5 ans, Maalo devint aveugle accidentellement. Ses parents animistes firent un sacrifice par l’intermédiaire d’un féticheur, dans l’espoir qu’elle recouvre la vue. Mais ce sacrifice s’avéra inutile et Maalo resta aveugle, au grand désespoir de ses parents. Dans les mois qui suivirent, des gens vinrent au village de Mahoungou où elle habitait avec ses parents. Il s’agissait d’une équipe qui effectuait un dépistage des personnes en situation de handicap dans le village et aux alentours. Cette équipe visita la famille de Maalo. La petite fille fut recensée comme handicapée et l’équipe proposa à ses parents de la prendre en charge dans un programme adapté. Françoise Pedeau, missionnaire envoyée par SIM France au Burkina Faso avait créé une structure d’accueil des enfants handicapés pour les prendre en charge : le Centre Handicapés en Avant (CHA), à Mahadaga. Ce centre, Françoise l’avait créé avec l’ambition de donner un avenir aux enfants handicapés par la réhabilitation physique, la réhabilitation sociale, mais aussi et surtout par le partage de l’Évangile. "Je faisais d’affreux cauchemars et j’avais peur. Dès que j’ai reçu Jésus-Christ dans ma vie, tout cela s’est éloigné de moi… Il a fait de moi Son heureuse enfant." Les parents acceptèrent sans trop d’hésitation, tant cette proposition était inespérée. C’est ainsi que Maalo intégra le CHA et l’école intégratrice des aveugles et sourds-muets au sein même du centre. Elle put ainsi suivre une scolarité presque normale, malgré son handicap, et arriver jusqu’au brevet des collèges qu’elle passera cette année*. Elle aura l’opportunité ensuite de poursuivre ses études ou de suivre une formation professionnalisante. Surtout, Maalo put entendre parler de Jésus alors que cela ne serait probablement jamais arrivé si elle était restée chez ses parents. En 2006, grâce à une « tantie » elle comprit que la bonne nouvelle de l’Évangile était pour elle également, elle qui fut pourtant mise de côté par la société et à qui personne ne s’adressait. « Je faisais d’affreux cauchemars et j’avais peur. Dès que j’ai reçu Jésus-Christ dans ma vie, tout cela s’est éloigné de moi… Il a fait de moi Son heureuse enfant. » Ce qu’il y a de merveilleux dans cette histoire, c’est que Maalo donna sa vie à Jésus, sans être certaine de retrouver la vue de son vivant. Mais elle comprit que Dieu Lui proposait une perspective bien plus grande. Un passage de la Parole de Dieu éclaira son cœur : « Les aveugles verront et les sourds entendront. » Ésaïe 35.5. Jésus a ouvert les yeux de son cœur en se révélant à elle et en lui offrant la vie éternelle. Et Il lui a donné cette ferme assurance qu’elle Le verra de ses propres yeux, face à face, et qu’elle se réjouira avec le peuple de Dieu dans Son royaume où plus aucune souffrance ni handicap n’existeront. C’est cette espérance qui réjouit d’ores et déjà Maalo dans les temps présents. « J’ai compris que le handicap n’est ni une fatalité, ni une malédiction. » Elle sait que Dieu lui a aussi réservé un avenir ici-bas. C’est cela qu’elle veut partager aux personnes qui l’entourent, qu’elles soient handicapées ou non, car même valides, les gens qui ne connaissent pas Christ sont aveugles. *Maalo n’a malheureusement pas réussi cet examen. Merci de prier pour elle > Article issu du magazine S’IMMERGER N°7 édité par SIM France-Belgique > En savoir plus sur le ministère Centre Handicapés en Avant

  • Un nouveau champ pour SIM : le Tchad

    SIM poursuit la mise en œuvre de sa raison d’être en allant dans des endroits où l’Évangile n’est pas ou peu connu. En 2016, SIM renouvelait sa vision en remettant l’accent sur les communautés du monde non atteintes par l’Évangile. De fait, de nouveaux ministères dans des endroits encore peu explorés ont vu le jour ces dernières années et derniers mois. Des communautés et des peuples vivant sans Christ sont ciblés par des missionnaires qui mettent en place des ministères innovants pour les atteindre. Bien entendu, les pays où l’Islam est très implanté sont au cœur de notre attention même si, plus qu’ailleurs, être missionnaire est un risque. C’est le cas dans certaines parties du Tchad. Nouveau projet dans la région Sila Ce pays dans lequel SIM n’avait qu’un couple missionnaire jusqu’ici, va bientôt en accueillir de nouveaux. Entre 2018 et 2019, 2 familles et une femme devraient s’y installer et œuvrer pour Dieu. Elles visent la région du Sila, frontalière du Soudan, à l’est du pays. Celle-ci est très instable à cause de la crise du Darfour qui dure depuis 2003 dans ce pays voisin. Cette zone compte au moins 9 communautés qui ne sont pas au contact de l’Évangile. Et au moins 200.000 réfugiés soudanais ont été installés là. L’équipe se joindra à une œuvre commencée par des Tchadiens qui cherchent à faire des disciples de Jésus. Après avoir évalué les besoins lors de plusieurs visites sur place, les futurs missionnaires et l’équipe sur place ont formulé le projet. Il consistera à apporter la bonne nouvelle du Salut en répondant aux besoins : soins médicaux,  développement agricole, enseignement scolaire, soins auprès des réfugiés, éducation par le sport. Ils espèrent ainsi bâtir une communauté de (nouveaux) croyants. Dieu voulant, les ministères grandiront dans le temps et permettront l’accueil de nouveaux missionnaires, notamment francophones et arabophones, avec des dons et des compétences variés. Des collaborations effectives SIM est une mission qui souhaite collaborer avec d’autres missions qui partagent la même vision. Dans cette idée, un partenariat à été établi avec CEF*. Le docteur BO* et son épouse D* ont créé un hôpital en 2009, dans les environs de N’Djaména, la capitale. B*, qui pratiquait la chirurgie au Cameroun, s’était rendu compte qu’une part très conséquente des patients venait du Tchad pour se faire soigner, car aucun hôpital (évangélique) n’était situé dans leur région. À travers ce ministère, B* souhaite contribuer à ce que la progression géographique de l’Islam vers le sud soit enrayée pour apporter la seule vraie bonne nouvelle qui sauve et guérit : l’Évangile de Jésus-Christ. C’est la raison d’être de l’hôpital. Sur place, ce sont 5 communautés M* qui reçoivent des soins. Une sixième communauté ne connaissant pas Christ a été identifiée, il s’agit de nomades. Les patients reçoivent les soins dont ils ont besoin et sont au contact direct de l’Évangile. Dans l’hôpital, tout est fait pour témoigner de Christ et pour montrer Son amour inconditionnel, dans le respect de chacun. Le corps médical témoigne de sa foi en Christ et propose de cheminer avec les patients; beaucoup sont touchés. L’hôpital, qui possède un potentiel foncier de 8 hectares, grandit avec l’ajout de lits, la formation d’un chirurgien africain, et d’autres projets à venir. En 2016, Jean Salmeron, directeur de SIM France-Belgique avait été sollicité  pour un audit de l’hôpital. L’un des besoins identifiés est la venue de missionnaires français ou francophones, et même arabophones, qualifiés dans le domaine de la santé, pour aider au développement de l’hôpital et apporter un témoignage puissant. À travers ces 2 ministères, SIM concrétise un peu plus sa vision que nul ne devrait vivre ni mourir sans avoir entendu la bonne nouvelle de Dieu. Les besoins de missionnaires francophones et arabophones pour renforcer ces ministères sont réels. Nous vous invitons à considérer ces possibilités de servir le Seigneur auprès de communautés qui ne Le connaissent pas, au Tchad. C’est par l’intermédiaire de Ses enfants qui ont le privilège d’avoir un jour entendu parler de Lui qu’Il veut réconcilier l’Homme avec Lui-même. ©  H Caux, 2007 *Pour des raisons de sécurité nous ne donnons pas les noms. > Article issu du magazine S’IMMERGER N°9 édité par SIM France-Belgique #réfugiés #hôpital #Tchad #peuplesnonatteints

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