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10 erreurs en mission (et ce que nous pouvons en apprendre)

Dernière mise à jour : 5 oct. 2018



Voici un billet écrit par le directeur du bureau SIM UK, Steve Smith :


En 2018, nous ne voulons pas seulement célébrer 125 ans de mission pionnière. Nous voulons aussi reconnaître et confesser que nous avons fait des erreurs tout au long de notre histoire.

Il y a eu des moments où nous avons échoué à vivre notre vision, notre raison d’être, notre mission et nos valeurs.

En réfléchissant à notre anniversaire, j’ai demandé à certains de nos missionnaires impliqués dans des projets d’implantation d’églises et dans des ministères d’affermissement des églises, de nous dire selon eux, dans quels domaines cela a été le cas.

En examinant leurs réponses à travers le prisme des Écritures, j’ai relevé 10 grandes erreurs qui ont pu rendre nos ministères inefficaces à l’occasion et dont nous devons nous prémunir.

Je ne voudrais pas que cela nous décourage, mais plutôt que cela nous inspire à laisser Christ au centre de tout ce que nous faisons et à lui faire confiance.


Erreur n° 1

Dépendre de nos ressources plutôt que de Dieu

Que nous partagions l'Évangile dans des communautés où Christ est le moins connu depuis des décennies ou que nous soyons nouvellement envoyés par notre Église, notre tendance est toujours de nous appuyer d'abord sur nos propres ressources, nos connaissances ou notre expérience.

Nous tous, missionnaires, nous croyons avoir besoin du travail de l'Esprit Saint et pourtant nous échouons souvent à compter sur Lui. Sans l'Esprit de Christ à l'œuvre en nous, nous ne verrons pas la gloire de Dieu. Nous devons continuellement nous rappeler à nous-mêmes et à nos équipes que nous ne pouvons rien faire de bien sans Lui.

Erreur n° 2

Arrêter d’utiliser la Parole de Dieu comme moyen de mission Puisque nous sommes attachés à la vérité biblique, il serait étrange que des équipes essaient de faire des disciples sans dépendre de l’Esprit de Dieu à travers Sa Parole. Mais cela arrive si nos équipes aux compétences variées donnent du temps pour de bonnes activités sans indiquer clairement notre intention de partager la Bonne Nouvelle de Jésus dans un langage que les gens peuvent comprendre.

Nous nous sommes même rendus coupables d’accepter le fait que les gens ne veulent pas entendre la vérité biblique, alors que c’est ce qu’ils ont le plus besoin d’entendre. Pour que la formation de disciples soit efficace, nous devons apprendre que la communication de l’Évangile va de pair avec l’apprentissage d’une nouvelle culture et d’une nouvelle langue.


Erreur n° 3

Suivre Christ à travers des yeux monoculturels

Notre principale préoccupation est d’amener les communautés à connaître Jésus, mais nous devons toujours être conscients que nous voyons le monde à travers un prisme culturel particulier. Pour découvrir une identité évangélique multiethnique dans la mission, nous devons écouter la Parole de Dieu et permettre à toute l'étendue de la diversité culturelle de contribuer à la formation de disciples. Un cœur ouvert avec une Bible ouverte favorisera toujours le développement dans l’amour de Christ à travers les yeux de ceux parmi lesquels nous vivons.


Erreur n° 4

Montrer la compassion de Christ sans parler de Lui

Tout comme Jésus a pris soin des malades, des souffrants et des marginaux, Dieu nous demande d’aimer nos voisins en action. Jésus nous appelle à agir avec justice, amour et compassion dans les communautés où Il est le moins connu. Nos bonnes œuvres emplies de miséricorde ne doivent pas remplacer l’annonce de la miséricorde de Dieu envers nous en Jésus. Les ouvriers qui produisent du fruit n’imaginent pas que les gens deviendront des disciples simplement en voyant et en recevant de la compassion. Aimons ces communautés au nom de Christ et parlons-leur de la vérité de l’Évangile du Christ.


Erreur n° 5

Ne pas apprécier la force des équipes avec de la diversité Comme le dit un collègue de SIM : « Nous disons que nous serons plus efficaces dans le ministère si nous intégrons la richesse de la diversité culturelle et célébrons notre unité en Christ, mais je ne suis pas sûr que nous croyons réellement cela. » Cependant, il n’y a pas de doute que cette stratégie fonctionne – regardez l’équipe de SIM au Soudan du Sud, où les Éthiopiens font 20 km à vélo pour aller vers des personnes déplacées du Soudan, qui sont musulmanes et qui ne connaissent pas Christ. De nouvelles Églises ont commencé à la suite de ce témoignage, mais il faut le soutien de toute l’équipe pour persévérer dans la tâche.


Erreur n° 6

Servir avec nos forces plutôt qu’avec nos faiblesses

Les missionnaires peuvent parfois arriver dans une culture étrangère à la leur et espérer que tout fonctionnera bien, simplement parce qu’ils ont assez d’argent et qu’ils ont été bien préparés. La réalité peut être vraiment différente.

Une famille missionnaire passa deux ans à essayer de trouver un endroit pour vivre, parce qu’ils n’avaient pas les bons papiers. Mais à travers cette situation, ils ont été mis en contact avec d’innombrables personnes qui n’avaient jamais entendu l’Évangile ! La façon dont ils ont géré leurs problèmes fut un puissant témoignage.


Erreur n° 7

Penser en savoir plus que ce qui est réellement le cas

Nous devrions toujours agir avec humilité et jamais avec arrogance. Nous devrions être prompts à apprendre de ceux que nous servons et lents à présumer que nous sommes des enseignants qualifiés.

Un missionnaire de SIM pensait que s’il apprenait suffisamment la langue et la culture locale pour partager la Bonne Nouvelle, il amènerait beaucoup de personnes à Christ. C’est seulement lorsqu’il commença à écouter les gens et leurs problèmes qu’il apprit comment les orienter vers Christ.

Comme le dit un missionnaire expérimenté : « la chose la plus productive que je puisse faire c’est d’avoir une attitude d’apprenti lorsque je présente la Parole de Dieu ».



Erreur n° 8

Arrêter d’équiper les églises locales

L’Église est au centre de la stratégie missionnaire de Dieu mais parfois nous avons priorisé à tort nos ministères plutôt que le travail primordial de prendre soin des regroupements de croyants locaux.

Nous devons sans cesse nous poser la question : est-ce que la façon dont nous accomplissons notre mission sert l’église ou limite l’église ? Au Moyen Orient, plusieurs de nos ouvriers servent comme membres de leur église ; ils offrent des conseils, de la formation et participent au développement de l’église.


Erreur n° 9

Arrêter de demander les prières de ceux qui sont restés au pays

La mission de Dieu ne peut pas s’accomplir seulement par le relativement petit nombre de personnes envoyées par les églises. Cela demande à toute la communauté chrétienne de renforcer ce travail en le remettant à Dieu dans la prière. Communiquer les besoins de prière est vital pour un ministère efficace - comment les gens peuvent-ils prier s'ils ne savent pas pour quoi ils devraient prier ? Écrire des demandes de prière peut parfois sembler une corvée ou un fardeau, mais établir et maintenir cette relation avec les partenaires fait partie du ministère.

Erreur n° 10

Mettre notre ministère au-dessus du besoin pourtant plus grand de l’Évangile

La crise des réfugiés et des migrants en Europe et au Moyen Orient a révélé un énorme besoin de l’Évangile. Jusqu’à récemment, SIM avait peu d’occasions de servir les migrants et les réfugiés, et il aurait été facile de dire que ce n’était pas notre rôle que de nous en préoccuper.

Au lieu de cela, nous avons mis tout notre poids dans la campagne #HowWillTheyHear, une collaboration mondiale entre les organisations missionnaires pour apporter l'Évangile aux migrants et aux réfugiés.

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