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  • Photo du rédacteurSIM France-Belgique

Comment Dieu utilise l'imprévu pour équiper ses futurs envoyés

Dernière mise à jour : 5 juil. 2023

Prêts à partir en mission au printemps 2020, les Frédérick ont subi de plein fouet la crise sanitaire, voyant ainsi leur plans chamboulés. Un an après, ils sont de nouveau sur le départ. Voyons comment Dieu les a conduits durant cette période.


La famille Frédérick (de g. à d. : Mathilde, Lise, Alexis et Jonathan)

[MAJ : la famille Frédérick est depuis retournée en France, un peu plus tôt que prévu, suite à de nombreuses maladies contractées (paludisme notamment)]


Jonathan et Mathilde ont une connexion particulière avec la mission transculturelle. Chacun d’eux, avant leur mariage avait réalisé une expérience en mission. « Nous avions le désir de repartir, mais beaucoup de choses ont changé comme notre mariage en 2010, l’arrivée d’Alexis en 2012 et de Lise en 2015, ou encore notre situation professionnelle, raconte Mathilde, cependant, ces expériences ne nous quittaient pas. »


Nous ne comprenions pas pourquoi Dieu nous arrêtait alors que nous étions certains qu’Il nous appelait. Cependant nous lui faisions confiance.

En 2019, Dieu leur montre qu’il est temps de se mettre en route pour un engagement missionnaire. Ils contactent SIM et un projet au Bénin pour la fin du printemps 2020 se dessine. Mais rien ne va se passer comme prévu, comme l’évoquent Jonathan et Mathilde : « Fin février 2020, nous participions à la formation dispensée par SIM. En mars, nous avions vendu notre maison pour pouvoir partir sans contrainte et mis toutes nos affaires dans un container. Nous avions loué un petit appartement meublé. Une semaine après, nous voilà confinés... coup dur pour nous ! » SIM a très vite conseillé aux Frédérick de décaler le projet au Bénin d’un an, n’ayant pas de visibilité dans ce marasme soudain. « Nous avions un mélange de sentiments : nous ne comprenions pas pourquoi Dieu nous arrêtait alors que nous étions certains qu’Il nous appelait. Cependant nous lui faisions confiance. » partage le couple.


Ce coup d’arrêt dans un processus presque abouti a été difficile, mais Dieu a permis que la famille rebondisse rapidement : « Jonathan devait démissionner de son travail au moment du 1er confinement et le bureau SIM a eu la sagesse de nous conseiller d’attendre. Jonathan a pu garder son poste. Quant à moi, j’ai eu la chance de pouvoir changer de travail pour un remplacement de 4 semaines qui s’est finalement fini au bout de 10 mois. » explique Mathilde.


Avec du recul sur la situation et plus de sérénité, la famille voit combien Dieu est souverain et gère chaque détail de leur vie. « Lise a un problème à un œil. Sa vue a énormément diminué au changement de lunettes au moment de notre départ initialement prévu, du coup Lise a pu bénéficier d’un suivi sérieux en France pendant cette année. Il y a un mois nous avons appris par l’ophtalmo que son œil allait très bien et qu’elle n’avait pas besoin de suivi au Bénin. Pour nous, cela a été un réel clin d’œil de Dieu. » relate Mathilde. Elle ajoute : « Si nous étions arrivés au Bénin il y a un an nous aurions été "seuls". Actuellement nous savons qu’une famille missionnaire nous attend et nous aidera certainement dans notre adaptation dans cette nouvelle vie. Nous sommes aussi reconnaissants que l’âge de leurs enfants correspond à celui des nôtres ce qui permettra pour eux d’avoir des amis. »


Dieu nous a réellement montré qu’Il était avec nous et qu’Il nous accompagnait pendant ce temps d’attente.

Il aurait été tentant de croire que cette année allait être une année de perdue, mais Jonathan et Mathilde ont vu Dieu leur parler et rendre ce temps utile : « Dieu nous a réellement montré qu’Il était avec nous et qu’Il nous accompagnait pendant ce temps d’attente. Il nous parlait à travers des prédications, des versets ou de livres. Nous avons vécu des hauts et des bas pendant cette année de pause mais nous avons voulu faire confiance à Dieu et cela en a valu la peine. Dieu a été un vrai appui durant ce temps. »


La famille part demain (le 8 juillet) pour près d'un an au Bénin. Jonathan donnera des cours d’informatique au personnel de la station missionnaire locale et travaillera également dans un studio de radio chrétienne. Mathilde interviendra dans un internat de jeunes filles avec des études bibliques et aidera au club d’enfants.


Certainement, cette période bizarre a été utilisée par Dieu pour continuer de former et préparer Jonathan, Mathilde et leurs enfants pour ce nouveau chapitre de leur vie. Nul doute qu'Il les utilisera pour Sa gloire au Bénin en étant des témoins de Christ auprès des personnes qu'ils rencontreront.


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