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Entretien avec Bemba Ganga - missionnaire au Congo

Dernière mise à jour : 30 mai 2020

Bemba Ganga explique ce qui l'a poussé, avec sa famille, à partir en mission accompagnés d'une organisation missionnaire.


Bemba avec sa famille
Bemba et Linda avec leurs quatre enfants

Pouvez vous brièvement restituer pour nos lecteurs qui vous êtes et ce que vous faîtes ?

Je suis Bemba Ganga, missionnaire SIM. Avec mon épouse Linda, nous avons créé une école primaire chrétienne en 2015, à Pointe-Noire. Notre école apporte un enseignement scolaire congolais avec une pédagogie basée sur les valeurs bibliques et en intégrant le message de l'Évangile dans chaque discipline académique.



Pourquoi avoir choisi de partir en mission avec une organisation missionnaire ?

Convaincus qu’il ne fallait pas se lancer seuls dans cette aventure nous avons recherché une organisation missionnaire pour nous accompagner. On est plus forts en équipe plutôt qu’isolés. De plus, nos proches (pasteurs, amis, etc.) se sentaient plus rassurés que nous partions dans une structure plutôt qu’en cavalier seul.

Qu’est ce qui vous a plu chez SIM avant de rejoindre cette mission ?

SIM est une mission « ancestrale » jouissant d’une grande expérience et cela a été une source de motivation pour la rejoindre. Notamment sur le plan administratif. Quand on est sur le terrain il y a beaucoup de choses qu’il est difficile de gérer administrativement en France, et l’assise de SIM en la matière a été un point déterminant.

Sa réputation est un gage pour attirer des missionnaires court-terme avec nous car SIM « sait faire ». De plus cette notoriété ouvre les portes pour présenter notre travail auprès des enfants au Congo dans les différentes églises. En gros ne pas être seul avec SIM est un grand plus.

Comment percevez-vous SIM ? Un employeur ? une assistance administrative ? ou un acteur partie-prenante de votre ministère ?

Hé bien pour moi c’est les 3 en fait ! SIM est notre employeur et cela a le bon coté d’être redevable à quelqu’un de ce que nous faisons. Cela permet d’avoir un regard extérieur hiérarchique légitime sur ce que nous entreprenons sous le regard de notre Dieu d’abord.

Une assistance administrative aussi car il est impossible de gérer la lourde administration française depuis le Congo. SIM a toutes les compétences pour gérer cela mieux que nous ne pourrions le faire et nous en sommes ravis car cela nous permet de concentrer nos forces sur notre action au Congo.

Une partie–prenante également même si SIM n’est pas avec nous sur le terrain pour comprendre tous les enjeux. Cependant nous sentons que SIM est à 100% avec nous pour nous aider à prendre des directions ou orientations nécessaires dans notre ministère. De plus nous sentons une préoccupation spirituelle forte de l’équipe du bureau sur notre ministère et l’accompagnement relationnel réalisé par Evelyne Hutter est d’une grande assistance pour bien se positionner dans le ministère.

"cela nous permet de concentrer nos forces sur notre action au Congo"


Ayant connu deux organisations missionnaires (Mission OÏKOS* puis SIM), quelles sont les forces de SIM qui contribuent à un ministère efficient ?

La force d’OÏKOS était la réactivité due à sa petite taille. La force de SIM est son expérience due à sa longévité. L’expérience acquise par SIM permet d’anticiper et d’éviter certaines situations qui pourraient s’avérer difficiles.

Que répondez-vous à ceux qui vous disent qu’être accompagnés par une organisation coûte cher ?

Tout est relatif. Si l’on regarde dans le monde séculier et qu’on voit ce qu’on enlève en impôt, taxe, sécurité sociale, etc. on peut vite se rendre compte qu’une bonne part du salaire de base est ponctionné et il me semble que c’est bien plus que ce qui est attribué pour le fonctionnement de SIM.

Cela pourrait paraître cher mais l’avantage d’avoir une structure telle que SIM à nos côtés me semble avantageuse. Ensuite l’or et l’argent ne nous appartiennent pas mais tout appartient au Seigneur donc si dans les dons collectés une part va à SIM cela revient donc à faire fonctionner une œuvre du Seigneur. Ça me va bien, ce d’autant plus que c’est une réelle plus-value pour le ministère sur le terrain. Charge à SIM de se laisser inspirer par Dieu pour prendre une contribution juste sur les dons qu’elle reçoit pour les missionnaires. Chacun est responsable devant Dieu pour sa part.

Merci pour ces réponses sur ce sujet important ! Un mot sur vous : quelles sont les perspectives vous concernant ?

Pour nous, (en pensant bien sur que l’on propose à Dieu et Il dispose), nous allons rentrer pour 2 ans en France à partir de cet été 2020 pour diverses raisons : familiales, ressourcement, formation, etc. Puis, nous comptons retourner au Congo en 2022 pour ouvrir une ou deux nouvelles écoles "La Plantation". Nous comptons d'abord trouver une personne pour prendre la relève pendant les 2 ans et gérer à distance l’école existante à MAWATA en collaboration avec cette personne pour qu’elle ne se sente pas seule et perdue. Ça sera un temps également pour justement agrandir notre base de partenaires financiers en allant d’église en église pour les projets la Plantation 2 et 3... Si Dieu veut !

Comment SIM vous accompagne pour cette prochaine étape ?

Nous sommes en lien régulièrement avec le bureau en France pour savoir comment se passe la recherche de la personne pour nous remplacer. SIM utilise également son réseau pour passer l’annonce de poste de directeur et nous oriente pour les étapes à suivre pour le retour.


Merci Bemba !


*Mission OÏKOS qui était une petite structure d’envoi de missionnaire a été fusionnée à SIM en 2016. Deux unités missionnaires (dont les Ganga) ont été transférés à SIM France-Belgique.



 

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