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Entretien avec Samuel Knight, nouveau responsable Mobilisation

Dernière mise à jour : 1 déc. 2023

Samuel Knight a pris le rôle de Responsable Mobilisation pour SIM France-Belgique, le 1er novembre dernier. Découvrez-le à travers cet entretien.

Bonjour Samuel, Tu arrives au bureau SIM France-Belgique pour poursuivre et développer l’effort de sensibilisation et mobilisation pour la mission transculturelle. Pourquoi accepter cette mission ?

Après quelques années missionnaires au Tchad, je suis témoin de la réalité biblique que la moisson est grande et que les ouvriers sont peu nombreux. J’ai vu des gens donner leur vie au Seigneur et je suis convaincu qu’il est en train d’appeler des Français et des Belges à faire partie de cette grande moisson. Le Seigneur nous a préparé, moi et ma femme, pour ce moment. J’ai eu une enfance baignée dans la mission, mais j’ai eu aussi plusieurs expériences d’implantation d’Église ici en Europe et notamment à Toulouse. J’ai une passion pour l’Église ici en France, mais aussi un désir d’en établir dans les lieux les plus isolés de l’Évangile.

Tu l’as évoqué, tu es enfant de missionnaire et tu as été toi-même missionnaire au Tchad pendant 5 ans. Qu’est-ce que ce parcours t’apporte dans ton nouveau rôle ?

J’ai une compréhension des enjeux pour quelqu’un ou bien une famille d’aller en mission et faire face aux défis d’habiter dans une situation difficile et vivre en tant que témoin au sein d’un peuple qui ne connait pas Christ.

Tu es né anglais. Tu as un cœur pour le Tchad. As-tu des liens avec la France ?

Ma femme a grandi ici en France, et mes beaux-parents habitent toujours à coté de Lille. Moi, j’ai fait des études ici et j’ai travaillé à Toulouse plusieurs années. J’ajoute que je suis tout à fait à l’aise avec la langue française, même si vous percevez un léger accent lorsque je parle.

Comment vois-tu la France et la Belgique dans une perspective missionnaire ? Ces pays ont-ils investis la mission confiée par Dieu pour les nations du monde ?

En France et en Belgique nous avons tendance à penser que nos Églises sont trop petites et donc n’ont pas assez de ressources pour être impliquées dans la mission transculturelle. Deuxièmement, nous sommes souvent complètement consacrés à l’évangélisation de nos voisins et à la vie de notre Église locale. Ces deux choses sont importantes ! Cependant, il y a plusieurs Églises françaises et belges qui ont une vision plus globale : avoir un cœur à la fois pour son voisin et pour l’étranger et qui passent par-dessus les barrières de leur ressources actuelles pour s’engager dans la mission qui semblait être impossible. La prière pour les besoins auxquels nous ne pouvons pas répondre faute de capacité personnelle est un bon début. Concrètement, toutes nos Églises ont la capacité de prier pour des peuples sans accès à l’Évangile et pour les missionnaires qui travaillent parmi ces gens. Sur cette fondation de prière, le Seigneur va certainement construire quelque chose, c’est ce qu’il a déjà fait dans plusieurs cas.

Pour tes débuts, tu travailles en lien avec Philippe Hutter, en vue de le remplacer dans les semaines/mois qui viennent. Comment vois-tu ce que Philippe a pu développer ces dernières années ?

Je ne peux pas remplacer Philippe... Philippe s’est beaucoup investi dans plusieurs Églises et dans quelques instituts bibliques. Il a très bien accompagné plusieurs étudiants pendant leurs stages de début de ministères. Je vais donc essayer de capitaliser sur tout ce qu’il a mis en place, sur les relations nouées depuis tant d’années, et sur son expérience, pour continuer à développer la mobilisation, et apporter ma singularité.

Vous arrivez en famille, avec 3 enfants. Explique-nous vos débuts en France.

Nos enfants ont vécu plusieurs transitions ces dernières années, donc on cherche à passer du temps ensemble retrouver nos rythmes et découvrir de le Vaucluse ensemble. Nous sommes arrivés juste avant la rentrée, donc la priorité pour nous était de les inscrire à l’école, puis trouver des activités avec d’autres enfants.

Comment pouvons-nous prier pour toi dans ton nouveau rôle, et pour la famille ?

L’intégration des enfants à l’école et qu’ils se retrouvent avec des nouvelles amitiés.

Katie et ses études de troisième année de Missiologie à la Faculté de All Nations.

L’équipe de mobilisation qui se met en place en Belgique et en France.


 

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