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112 éléments trouvés pour «  »

  • JPSAE 2022 : c'est le 5 juin

    La campagne d'inscription à la journée des peuples sans accès à l'Évangile (JPSAE) a commencé. Cette quatrième édition ne change pas de format, ni d'objectif. Il s'agit de sensibiliser les églises d'Europe francophone à la cause des peuples qui n'ont pas accès à l'Évangile en mettant à leur disposition, un pack de ressources qui les aidera à organiser elles-mêmes un moment sur cette thématique. Comme chaque année, cette édition se déroule le dimanche de pentecôte (référence à Actes 1.8), mais peut, bien sûr, avoir lieu à une autre date de l'année. 1/3 d'entre nous Les peuples sans accès à l'Évangile représentent 1/3 de la population mondiale, d'où le slogan de cette année "un tiers d'entre nous". SIM France-Belgique qui a été à l'initiative de cette journée dans l'Europe francophone en 2019, collabore avec une dizaine d'autres organisations missionnaires sous l'égide de Connect MISSIONS dans l'organisation de cet événement annuel. L'an dernier, ce sont plus de 140 églises qui ont pris part à l'événement. Plus d'informations et réservation du pack de ressources (gratuit) sur le site dédié : www.peuples-sans-acces.com

  • Une chrétienne persécutée : Dieu la sauve du pire

    À l’occasion de la sortie de l’Index Mondial de Persécution des chrétiens 2022, par Portes Ouvertes, nous vous proposons l’histoire d’une jeune chrétienne persécutée, racontée par un couple missionnaire en action en Afrique de l’Ouest. Nous avons rencontré à la clinique chrétienne dans laquelle nous travaillons, une jeune sœur en Christ de 22 ans dont l’histoire est édifiante. Elle vit dans un village isolé, et son mari musulman la maltraite au quotidien depuis des années à cause de sa foi en Christ ! Mais ses souffrances ne se résument pas à cela. Elle a perdu sa mère en 2020, puis son bébé de neuf mois au début de l'année dernière, et elle reste l’une des rares chrétiennes de son village. Son père est impuissant pour la protéger de la violence de son mari. Mais ce n’est pas tout… Une hypothèse : l'empoisonnement Si nous l’avons rencontrée à la clinique, c’est parce que sa vie était suspendue à un fil à cause d’une maladie que nous n’avons pas pu identifier, faute de moyens diagnostics disponibles. Et c’était déjà la troisième fois qu’elle passait à deux doigts de la mort dans des circonstances similaires, avec des troubles neurologiques et des résultats de prise de sang qui montraient de nombreuses et sérieuses perturbations. Parmi les hypothèses évoquées, l’empoisonnement, car nombreux sont ceux qui lui en veulent dans son village, et les menaces sur sa vie ne sont pas rares. Heureusement, elle s’est rétablie une nouvelle fois, après près de dix jours difficiles hospitalisée à la clinique. Ce fut un soulagement pour tout le monde, notamment son père, qui l’avait accompagnée à Niamey ! Et le dévouement des missionnaires aura été, pour son oncle musulman qui était avec eux, un beau témoignage de l’amour de Dieu. Un miracle et un baptême Mais le plus beau aura été de la voir, elle, le visage rayonnant après son rétablissement ! C’est donc sans étonnement, mais avec une grande joie que nous avons appris qu’elle avait demandé le baptême, qui a eu lieu à Niamey juste après son départ du dispensaire. Chose extraordinaire : nous venons d’apprendre que des djihadistes sont entrés dans son village le jour même de son baptême à Niamey ! Comment ne pas penser que tous ces événements ont été conduits par Dieu ? > Priez pour que Dieu protège sa vie et la console de tant d’épreuves. Chaque début d'année, l'ONG Portes Ouvertes publie un index mondial de persécution des chrétiens, classant les pays dans lesquels les chrétiens ont été les plus persécutés en raison de leur foi lors de l'année précédente. L'index publié le 19 janvier dernier informe que près de 360 millions de chrétiens sont fortement persécutés. Un record inquiétant... > Découvrir l'Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2022

  • Mission Découverte : le programme revient en 2022

    Après 2 années sans envoyer d'équipes, SIM France-Belgique prévoit l'envoi d'une équipe au Cameroun cet été. Ca y est ! La campagne d'inscriptions pour le programme Mission Découverte est lancée ! Un projet unique cette année : le CAMEROUN 🇨🇲 Le Cameroun était une destination déjà choisie pour l'édition 2021 qui n'a pas eu lieu. Le projet était déjà bien ficelé et le reprendre tout en l'adaptant paraissait évident. Les grandes lignes du projet Nous vous proposons d'intégrer le ministère du CJARC, une structure basée à Yaoundé qui œuvre pour l'insertion sociale des enfants malvoyants et aveugles pour leur donner des perspectives d'espoir. Mais plus que ça, le fondateur, Coco Bertin, souhaite que ces enfants quitte la structure avec l'espérance en Jésus-Christ. Sur place, vous serez au contact et au service des jeunes déficients visuels et aveugles à travers différentes activités manuelles et de soutien scolaire. Vous serez impliqué(e) dans un camp pour enfants et visiterez d'autres ministères locaux et missionnaires à l'œuvre. > Plus d'infos Plus qu'un voyage : l'occasion de changer le cours de votre/leur histoire ! À travers ce programme Mission Découverte, nous souhaitons permettre à celles et ceux qui ont un intérêt pour la mission de s'immerger sur le terrain, d'observer et de prendre conscience des besoins spirituels et humains sur place tout en s'émerveillant du plan de Dieu qui s'accomplit pour tous les peuples et toutes les communautés du monde. Loin d'être passif, ce programme implique les participants dans les ministères visités à travers des actions concrètes et des relations nouées avec les locaux. Mission Découverte : un voyage qui vous marquera d'une trace indélébile ! > S'inscrire

  • Offre de poste : Directeur (H/F)

    SIM France-Belgique recherche un Directeur (H/F) pour compléter l'équipe du bureau opérationnel de Caderousse, France. Dans une nouvelle étape de sa réorganisation, le bureau opérationnel de SIM France-Belgique recherche son futur Directeur. Celui-ci prendra la succession de l'actuel Directeur par intérim, Eric Waechter, qui poursuit actuellement le travail de réorganisation du bureau opérationnel. Il aura pour but de faire entrer SIM France-Belgique dans une nouvelle phase de développement. Quelques caractéristiques du poste Poste à temps complet Basé à Caderousse (Vaucluse, France) Un ou plusieurs déplacements internationaux dans l'année À pourvoir dès à présent (période de tuilage avec le directeur par intérim, jusqu'à son départ prévu au début de l'été) Organisation avec convictions chrétiennes évangéliques Quelques caractéristiques du profil recherché Chrétien engagé Maîtrise professionnelle de l'Anglais Expérience similaire significative souhaitée Visionnaire Catalyseur relationnel

  • Vivre Noël en mission : la parole aux missionnaires

    Comment vit-on Noël seul(e)s à des milliers de kilomètres de sa famille ? dans un climat qui ne rappelle en rien l’univers occidental de cette fête ? dans un contexte non-chrétien ? Nous donnons la parole à trois de nos unités missionnaires qui vivront encore, cette année, un Noël sur leur terrain d’opération. Le moins que l’on puisse dire, c’est que fêter Noël dans un pays non-Occidental est une expérience singulière qui vaut le détour. "la joie de célébrer la première venue du Christ et l’anticipation de sa seconde venue." Wendy Bastin Wendy est infirmière et formatrice. Après de nombreuses années passées au Gabon, elle est depuis peu en mission à Madagascar. Elle a passé 7 Noël sur le terrain missionnaire. « Chacun d’eux était un moment unique et joyeux » relate-t-elle. La différence principale avec ce qu’elle connaît de l’Europe, c’est la météo et l’univers de cette fête. « La neige n’est clairement pas au rendez-vous en Afrique ! et l’ambiance commerciale est quasi-inexistante » pour son plus grand bonheur, elle qui a du mal à gérer la surconsommation à cette période, depuis qu’elle a connu le champ missionnaire. « Mais la venue d’Emmanuel, Dieu avec nous, est fêtée avec beaucoup de joie et d’empressement au sein des églises locales » a pu constater Wendy ; « chacun se prépare des semaines en avance pour apprendre un chant, un pas de danse et parfois des sketchs ! » Cela est la manifestation de « la joie de célébrer la première venue du Christ et l’anticipation de sa seconde venue. » Même son de cloche à des milliers de kilomètres de là, dans la jungle de Papouasie-Nouvelle-Guinée, où vit depuis 8 ans la famille Tousch. Eux qui ont implanté une église parmi une tribu jusque-là sans accès à l’Évangile, font également état de l’opposition de style entre l’expérience française et locale de la célébration de Noël, et pour des raisons similaires. « Noël n’est pas un jour si spécial » là-bas selon André ; « le climat est étouffant et la boue constitue le décor principal puisque c’est la saison des pluies » explique-t-il. Il ajoute : « ici, personne ne croit au Père Noël et les enfants iskis ne reçoivent pas de cadeaux, ce qui est aussi le cas pour les anniversaires. » Le jour est considéré comme chômé dans le pays, ce qui permet aux Papous de fêter ce jour spécial, mais sans en connaître vraiment la raison… C’est d’ailleurs l’occasion pour beaucoup de s’enivrer. Pour la famille, toutes ces différences sont favorables pour (re)considérer pleinement le sens chrétien de Noël : « en France, les gens fêtent Noël même s’ils ne croient pas en Christ et il y a une foule de coutumes qui n’ont rien à voir avec le message biblique de la Nativité. Une fois qu’on est coupé de tout cela, on est un peu obligés de se recentrer sur le vrai sens chrétien de cette fête. » Mais André de rappeler que « la venue d’Emmanuel, Dieu avec nous, est une réalité de tous les jours pour les chrétiens, pas seulement une occasion dans l’année. » "Pour la population tchadienne, Noël c'est la fête des chrétiens" Céline Boni Une autre famille sert Dieu dans un contexte culturel différent du sien. Il s’agit des Boni basés au Tchad depuis 2 ans. Ils partagent peu ou prou les mêmes pensées que Wendy et que les Tousch, mais apportent une perspective supplémentaire liée à leur contexte. « Pour la population tchadienne, explique Céline, Noël c’est la fête des chrétiens, ce n’est pas la fête des cadeaux ni des retrouvailles familiales. » Même s’ils ne le fêtent pas, les Tchadiens, musulmans à 55%, connaissent donc Noël et l’associent spontanément aux chrétiens, ce qui peut constituer un pont pour témoigner de la foi en Jésus, l’enfant Dieu né dans une étable. L’hôpital Guinebor II dans lequel travaillent Paul et Céline utilise d’ailleurs cette occasion : « l’hôpital organise une fête pendant laquelle un sketch sur le sens chrétien de Noël est joué » relate Céline. Wendy explique qu’au Gabon « l’église utilise souvent ce temps de célébration pour faire du porte à porte afin d’inviter les non-croyants à se joindre aux festivités et pour évangéliser. » Bien sûr, la question de l’éloignement de leurs proches inspire un peu de tristesse pour nos missionnaires. « Ce moment est parfois empreint de nostalgie » confie Wendy pour qui « ces moments, sont au même titre que les mariages, les anniversaires, et autres, des instants que l’on aimerait partager avec nos proches. » C’est le cas aussi pour les Boni qui voient cependant le bon côté des choses : « l’organisation est plus simple et moins stressante ici, et puis on est content de partager ces moments avec ceux qu’on côtoie pendant l’année et pour qui on a de l’affection ». D’ailleurs, pour ce Noël, les Boni iront passer le 25 décembre dans une famille tchadienne de leur église. « Ce sera un instant privilégié pour apprendre à se connaître davantage tout en étant un témoignage pour l’environnement immédiat de cette famille, souvent entourée de non-chrétiens. » Pour les Tousch, ce Noël sera spécial. Ils savent que c’est leur dernier sur le terrain, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, puisqu’ils rentreront définitivement en France, à la fin de l’année scolaire. « Même si être éloigné de nos familles nous rend un peu tristes, nous allons essayer d’en faire un moment joyeux et mémorable, bien que pour ce dernier, nous serons sur la base missionnaire de Goroka, et non parmi la tribu iski » annonce André. Wendy sera, elle entourée de missionnaires pour son premier Noël à Madagascar : « avec Laure-Anne [ndlr : également missionnaire SIM], nous allons lancer une invitation à tous les collègues expatriés célibataires pour une soirée avec une touche alsacienne : des bredeles ! » de quoi ne pas perdre tous ses repères, elle qui vient de Wittenheim. "C'est grâce à son exemple que nous pouvons [...] devenir l'un des leurs dans l'espoir qu'ils écouteront le message d'espérance de la Bonne Nouvelle !" André Tousch Quand on ose les comparer à Christ qui a quitté sa gloire pour venir vivre parmi les Hommes, nos missionnaires font bien sûr preuve d’humilité. « Ce que Dieu a quitté de Sa gloire céleste pour devenir homme est loin de ce que moi j’ai quitté » relativise Wendy. Céline se déclare simplement « heureuse d’être une témoin, avec [son] mari, dans un contexte et une culture différents ». André de son côté, reconnaît bien l’analogie : « être missionnaire dans un pays pauvre, dans une culture si différente, dans un endroit si éloigné, ça nous donne une toute petite idée de ce que le Sauveur a enduré sur cette terre. C’est grâce à son exemple que nous pouvons, à bien moindre échelle, nous dépouiller de notre confort et devenir un des leurs, dans l’espoir qu’ils écouteront le message d’espérance de la Bonne Nouvelle ! » Après tout, c’est bien cela Noël pour nous chrétiens : un message d’espérance incarné par Jésus-Christ qu’il nous appartient de partager ! Alors joyeux Noël à tous, que Dieu vous comble d’espérance et de joie en repensant à la première venue de Christ et en anticipant déjà sa deuxième venue ! Priez pour nos missionnaires, pour que Dieu les encourage dans cette période et permette des occasions pour eux de témoigner de la Bonne Nouvelle incarnée par Emmanuel ! 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  • Jusqu'au bout du monde - Recension

    Jusqu’au bout du Monde Jean Isch, Éditions Mission SIM, 2000, 262 pages, Jean Isch et son épouse Soula ont été appelés à travailler une trentaine d’année avec SIM. En tant que pasteur, enseignant de la Bible et missionnaire, Jean avait le désir ardent, non seulement de prêcher et d’enseigner mais aussi de former et d’encourager les disciples de Jésus Christ. Fruit d’une riche expérience qui l’a conduit dans de nombreux pays, il a écrit ce livre dans un esprit pastoral et missionnaire comme guide et manuel pour motiver, équiper, encourager tout homme et toute femme appelés et envoyés par Dieu, au travers de l’Église, à prêcher l’Évangile à toutes les nations, jusqu’au bout du monde. Jean commence par poser les bases bibliques de la mission. La Bible, livre de la rédemption et de la restauration est missionnaire, dit-il. C’est dans la révélation de Dieu et de son dessein que s’insère la mission d’évangéliser jusqu’au bout du monde. Il développe le plan rédempteur de Dieu tout au long de l’Ecriture, les patriarches, les prophètes, le peuple d’Israël jusque dans le Nouveau Testament où Jésus a laissé aux disciples et à l’Église l’ordre de mission d’aller… comme lui a été envoyé par son Père. Au cœur de son message, la dimension missionnaire de l’Église, envoyée dans le monde avec la mission de glorifier Dieu en évangélisant pour participer au plan rédempteur de Dieu. L’Église « communauté des sauvés et communauté qui sauve », appelée à glorifier Dieu dans l’adoration, est l’instrument de Dieu pour l’évangélisation du monde. « L’Église est missionnaire sinon elle est démissionnaire », cite-t-il. Comment votre église locale peut-elle changer le monde ? Comment peut-elle participer à l’œuvre missionnaire ? Il choisit l’église d’Antioche, centre d’expansion chrétienne au 1er siècle, comme modèle d’une église missionnaire. Elle a rapidement pris conscience de sa mission d’évangéliser autour d’elle et au loin au travers de missionnaires. L’appel, la formation, l’envoi, le suivi, l’accompagnement, le soutien, la « redevabilité », sont autant de questions auxquelles Jean Isch répond, aussi simplement que possible, en s’appuyant sur la Parole de Dieu et en les faisant vivre par des exemples concrets et des conseils pratiques. Par-dessus tout, il met en avant la prière. « La clé du problème missionnaire est entre les mains de Dieu et cette clé c’est la prière et non l’action » (Oswald Chambers). « La prière est l’échafaudage de la Mission » (Hudson Taylor). Ces deux citations soulignent que la prière est, non seulement un fondement, une responsabilité, un engagement, un travail, un combat spirituel, mais aussi, selon son expression, comme une « visite » régulière aux missionnaires. Les liens culture et expansion de l’Évangile lui tiennent à cœur. Jésus est le modèle par excellence de l’identification missionnaire, dit-il. L’incarnation de Christ le souligne. Ne pourrait-on pas parler de la culture du ciel et de celle des Hommes ? L’incarnation de l’Évangile transcende non seulement les cultures, mais aussi les inspire et les transforme du dedans. À partir de là, il développe comment et en quoi l’Évangile ne rejette pas la culture mais la pénètre et s’y établit pour exercer une influence sur la vie entière. Quelle est votre vision du monde face à la mission ? lance-t-il comme un défi. Levez vos yeux… Voyez… Allez… vers tous ces peuples non atteints par l’Évangile, sans Bible traduite dans leur langue, sans Église, sans espérance. Cela donne à réfléchir aux besoins humains et spirituels partout sur la planète et à notre immense responsabilité devant Dieu et les Hommes. L’Église doit avoir cette vision et prendre en compte leurs besoins physiques, sociaux, spirituels. L’auteur nous conduit dans un petit tour du monde des besoins tels qu’ils étaient au moment où il a écrit ce livre. Il n’élude pas le sujet délicat de la participation financière à la mission. Il la remet à sa place dans son fondement biblique et sa dimension spirituelle. Quelques redondances et des allers retours dans les idées mais pour un sujet si vaste, dont il veut faire le tour, c’est inévitable. Chaque chapitre est le fruit de lectures, de méditations bibliques, de réflexions, d'expériences vécues et de contacts avec beaucoup de personnes dans l'œuvre de Dieu. Jean Isch donne ainsi, dans un esprit pastoral, non seulement des outils mais aussi de profondes motivations à être des serviteurs appelés à se dépasser, consacrés dans la mission. Une mine de réflexions et de conseils pour des hommes et des femmes qui se posent la question de leur appel à la mission ou à ceux qui se forment à partir prêcher l’Évangile Jusqu’au bout du Monde. > Acheter le livre Abonnez-vous au blog pour rester informé(e) de chaque nouvelle publication d'article. > En haut de page, cliquez sur Connexion/Inscriptions

  • Le ministère de l'ordinaire (Initiative Témoin fidèle)

    Alors que les équipes ont commencé à s'installer dans leur champ de mission, les premières relations avec les locaux se nouent. Et c'est souvent dans le banal que des choses profondes naissent. Quand nous considérons le ministère de Jésus sur terre, nous nous remémorons souvent ses signes et ses prodiges. De l’apaisement de la tempête à la multiplication des pains et poissons, ses miracles parlent d’un Dieu divin et saint. Et puis, il y a les moments « intermédiaires » … Ces conversations paisibles, ces occasions d’enseignement, ces repas partagés avec d’autres qui parlent d’un Père patient et aimant. Pour les collaborateurs Témoin Fidèle qui servent de par le monde, faire des disciples ressemble davantage à un travail d’enracinement sans hâte qu’à une spectaculaire œuvre d’apprivoisement des mers. Les tâches ordinaires du quotidien sont les catalyseurs que Dieu utilise pour adoucir les cœurs et ouvrir les esprits. Nous observons cela en Afrique du Nord, où une équipière Témoin Fidèle présente sur place noue des relations avec trois familles de mères et de filles. Elle ne maîtrise pas encore leur langue, mais elle les sert en s'asseyant sur leurs nattes pendant qu'elles partagent du thé, nettoient des cacahuètes et épluchent des gousses d'ail. Elle parle aussi en français à une petite fille curieuse qui vient souvent chez elle. Jusqu'à présent, notre collaboratrice lui a appris trois mots d'anglais et a prié pour elle. En Thaïlande, un autre membre de l’équipe Témoin Fidèle locale va courir le soir autour des rizières. Elle fait des tours en compagnie d’autres pratiquantes. Elle raconte : « Souvent, le Saint-Esprit me pousse à prier pour elles. Au fil du temps, les sourire ont conduit à un « bonjour » ici et là. Des graines d’Évangile. Je prie pour qu’une fois la peur liée au Coronavirus sera passée, ces « bonjour » se transforment en conversations et en relations dans lesquelles les fruits de la Bonne Nouvelle germeront. » Jésus vient nous rencontrer là où nous sommes, dans nos allées et venues, notre vie et notre être. Il donne un sens au banal, et nous lui sommes reconnaissants de le faire. Priez avec nous Remerciez Dieu d’utiliser les équipes Témoin Fidèle pour bénir et encourager ceux qui ne croient pas encore en Christ dans les communautés sans ou avec peu de présence chrétienne. Rejoignez-nous en prière pour ces collaborateurs qui utilisent leur temps et leurs capacités pour répondre aux besoins. Demandez à Dieu de leur donner une vision renouvelée pour le ministère qu’Il leur a confié. > En savoir plus sur l'initiation Témoin Fidèle

  • L'Injil de Jésus le Messie... Un livre à offrir à votre ami musulman [Jeu-concours]

    Cette édition commentée de l'Évangile selon Matthieu à destination du public musulman sort en cette fin d'année chez Excelsis (xl6.com). Il a été rédigé par un missionnaire SIM. Gagnez-le pour l'offrir à votre prochain musulman ! L'Injil de Jésus le Messie est une édition spécialement pensée pour les musulmans. Concrètement, cet ouvrage comprend l'Évangile selon Matthieu, ainsi que des notes explicatives qui parcourent la lecture, des commentaires de fin de chapitres, des explications apologétiques et même un résumé visuel en bande dessinée. Il sera le bienvenu pour aider vos amis musulmans à comprendre le message de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et à l'accueillir. L'auteur, immergé depuis plusieurs années dans le contexte musulman d'un pays d'Afrique, avait le désir de faire tomber les murailles qu'érigent les musulmans face à la foi chrétienne. Ce livre est édité par Excelsis (xl6.com) sera en vente dans toutes les bonnes librairies à partir du 9 décembre, jour de sa publication. « Lequel des quatre Évangiles est le plus adapté pour un musulman qui cherche à connaître Jésus ? C’est la question que se posent souvent les chrétiens au contact d’amis musulmans. Pour ma part, l’Évangile de Matthieu est de loin le mieux placé parce qu’il s’adresse justement à des croyants monothéistes auxquels les musulmans peuvent s’identifier. Voilà pourquoi je recommande vivement cet Évangile, accompagné de notes et commentaires conçus spécialement pour aider un musulman dans son cheminement vers Jésus, le Messie. » Karim Arezki, Islamologue, enseignant à l’HET-PRO Gagnez un exemplaire de L'Injil de Jésus le Messie et offrez-le à un ami musulman ! Nous vous organisons un jeu-concours pour remporter le livre, non pas pour garnir votre bibliothèque, mais pour l'offrir de manière opportune à un ami musulman, à Noël, par exemple. Pour pouvoir participer à ce jeu-concours, il vous faut, si ce n'est déjà fait, vous abonner à nos publications. 1) Abonnez-vous à nos publications (remplir formulaire ci-dessous) Date limite d'inscription pour participer au jeu-concours le 5 décembre à 23h59 (heure de Paris). 2) Vous recevrez un email avec une question simple à répondre avant le 17 décembre (et avec le détail du règlement de ce jeu-concours). Trois gagnants seront tirés au sort parmi toutes les personnes qui auront répondu correctement à la question. Ils recevront gratuitement un exemplaire du livre par voie postale.

  • Un appel qui se confirme - Entretien avec Joyce

    Joyce se prépare à partir en mission court terme, en vue d'un engagement sur la durée. Elle a récemment participé à notre programme de formation et de préparation au départ "SIM go". Retour sur ce temps et sur son parcours jusqu'en mission. [MAJ : Joyce est depuis partie au Niger pour une mission exploratoire.] Bonjour Joyce, tu as récemment participé au programme SIM Go dans nos locaux. Qu’est-ce que tu en retires, à ce stade de ton parcours ? Bonjour ! Oui, effectivement j’ai pu participer au programme SIM Go pendant quelques jours durant lesquels j’ai fait la connaissance d’autres personnes qui se préparent à partir comme moi. C’était aussi l’occasion de rencontrer enfin toute l’équipe SIM France-Belgique avec laquelle j’échange déjà depuis plusieurs mois ! Personnellement, c’est un moment que j’avais beaucoup attendu parce que j’avais beaucoup d’interrogations. Mais ça m’a permis de me replacer face à Dieu dans ce processus de préparation et d’être encouragée par toutes les discussions que nous avons eues. Je crois que c’était important pour moi de me recentrer sur l’essentiel et de me rappeler mon rôle dans le plan de Dieu en tant que missionnaire c’est à dire : être simplement un outil entre Ses mains afin que des âmes soient sauvées. Même si les dons et les ministères sont variés, je crois que c’est toujours l’amour de Dieu qui doit être au centre de toute œuvre missionnaire Pour toi, qu’est-ce qu’être missionnaire ? Être missionnaire pour moi c’est être appelé à partir au loin par Dieu puis envoyé dans un lieu pour aimer des personnes qui ne connaissent pas l’Evangile. Aimer par des actions en répondant à des besoins concrets, en s’intéressant à une culture, un peuple. Mais surtout aimer en annonçant et en partageant la bonne nouvelle de l’Évangile. Même si les dons et les ministères sont variés, je crois que c’est toujours l’amour de Dieu qui doit être au centre de toute œuvre missionnaire. Tu as grandi en Martinique. Quand et comment as-tu été ‘confrontée’ à la mission pour la première fois ? Même si la Martinique est une toute petite île où on a souvent l’impression d’être loin de tout, c’est là-bas que j’ai été touchée et interpellée par la mission pour la première fois quand j’étais enfant. Pendant les clubs d’été, on nous racontait chaque année une histoire missionnaire. J’ai toujours été fascinée par ces histoires et dans mon cœur j’ai commencé à nourrir le désir d’y prendre part moi aussi. Et comment cet intérêt s’est-il développé chez toi en grandissant, au point de désirer partir ? En grandissant, je n’ai jamais arrêté de prier pour ce projet même si je ne savais pas trop comment il allait se concrétiser. Mais c’est en 2018, lors d’une expérience missionnaire de quelques jours en Afrique de l’Ouest avec mon église locale que j’ai vraiment vu pour la première fois la réalité d’un champ missionnaire. Ça a été un véritable tournant dans ma vie qui a confirmé et appuyé mon désir de partir. Est-ce que tu as ressenti un appel spécifique de Dieu ? Avant de partir, je me posais beaucoup de questions sur le rôle que je pouvais jouer et surtout sur l’utilité de ma présence sur place par mon absence de compétences et d’expérience. J’avais bien sûr ce désir personnel mais je ne savais pas si c’était suffisant. En arrivant là-bas, le Seigneur m’a rappelée qu’il n’attendait qu’une chose de moi : un cœur prêt à lui obéir et disposé à le servir. Il m’a vraiment donnée la conviction qu’il avait placé en moi des dons et qu’il saurait m’équiper pour être une bénédiction là où il me placerait. Dans quel domaine souhaites-tu t’impliquer ? J’ai toujours eu à cœur les enfants et c’est auprès d’eux que je souhaite m’impliquer, notamment dans le domaine de l’éducation, de la musique et de l’évangélisation. Je crois que c’est une période extrêmement importante dans la vie d’une personne durant laquelle les besoins sont multiples. Je voudrais donc m’inscrire dans un projet qui me permet : d’aimer, d’éduquer et d’accompagner les plus petits. Depuis la validation de ton dossier de candidature chez SIM, il y a eu quelques imprévus ! Peux-tu nous en dire quelque chose ? Ça ! Je prévoyais de rejoindre une équipe au mois de novembre autour d’un projet qui correspondait vraiment à ce que je cherchais mais malheureusement il y a quelques semaines, il a été décidé, avec raison, que je ne serai pas envoyée dans ce pays pour des raisons de sécurité liées à l’instabilité politique sur place mais aussi à cause de mouvements missionnaires qui ne permettaient pas de garantir un encadrement suffisant. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’étais bien sûr triste et déçue de ne pas pouvoir participer à ce projet [...] Mais j’ai aussi la conviction que Dieu est au contrôle de toutes choses. Comment as-tu géré ces imprévus ? J’étais consciente qu’un imprévu pouvait avoir lieu à n’importe quel moment surtout dans cette région et j’avais beaucoup prié pour que le Seigneur prépare mon cœur à l’accepter. Lorsque j’ai appris la nouvelle, j’étais bien sûr triste et déçue de ne pas pouvoir participer à ce projet qui m’avait vraiment touchée. Mais j’ai aussi la conviction que Dieu est au contrôle de toutes choses. Ses pensées sont au-dessus des miennes et ses voies également. Je crois sincèrement qu’Il me guidera vers une autre destination en Son temps selon Sa volonté parfaite et c’est ce qui me donne la paix. Mon objectif reste inchangé. Je continue à prier et à me préparer dans ce temps d’attente sans me décourager ! Quel est l’objectif de cette mission de quelques mois ? Je voudrais pendant ces quelques mois m’intégrer dans un projet et découvrir la réalité du champ missionnaire afin de discerner quelle est la volonté de Dieu pour ma vie. J’ai à cœur par la suite m’engager en tant que missionnaire long terme et je prie que le Seigneur m’éclaire au travers de cette première expérience sur le terrain. Dernière question : comment est-ce que ton église locale s'implique dans ce projet que tu portes ? J’ai le privilège d’être membre d’une église locale (ndlr. l'Église Baptiste Toulouse Métropole) qui a une vision missionnaire très forte et qui est particulièrement sensible à cette question. Après avoir partagé mon projet avec mes pasteurs, j’ai pu le présenter au comité missionnaire puis au conseil de l'église et ensuite à l’assemblée. Dès le départ, j’ai donc été soutenu à tous les niveaux et à chaque étape par l’ensemble de mon église locale. Elle s’implique donc dans la prière, le soutien moral mais aussi le soutien financier. C’est vraiment une grâce pour moi de vivre ça avec toute l’église. Merci Joyce. Que Dieu dirige tes pas pour la suite ! Découvrez l'entretien de Joyce avec le pasteur de son église d'origine > Financer le projet de Joyce > En savoir plus sur notre programme SIM go > En savoir plus sur les types de ministère SIM

  • Entretien avec Eric Waechter, directeur par intérim

    Eric Waechter a pris le rôle de directeur par intérim de SIM France-Belgique durant l'été. Nous revenons avec lui sur ce qui l'attend pour les prochains mois avec le bureau opérationnel. Eric, tu es maintenant installé à temps complet dans le rôle de directeur par intérim de SIM France-Belgique. En as-tu pris la pleine mesure ? Oui, je suis tombé assez rapidement dans la marmite pour ainsi dire. Les sujets à traiter, les urgences à régler, le temps pris avec chaque membre de l’équipe m’ont rapidement donné une vue d’ensemble et permis de comprendre ce qui est en train de se jouer dans l’équipe à Caderousse. Quels sont les chantiers prioritaires que tu as identifiés ? Ce qui a besoin d’être clarifié, c’est l’organisation du travail qui met en musique la vision de SIM international (faire des disciples parmi les peuples sans accès à l’Évangile) et les missions propres à SIM France-Belgique. Sur ce dernier point, le Conseil d'Administration va nous aider à préciser ces missions ; c’est essentiel pour aborder les chantiers que nous sommes en train d’ouvrir. Le premier chantier qui s’est ouvert et qui arrive déjà à bonne maturité, c’est la définition d’une organisation globale du bureau opérationnel de Caderousse. Lorsqu’on pose sur la table toutes les missions qui vont de la mobilisation à l’accompagnement des missionnaires sur le terrain en passant par le recrutement, le placement, la communication ou le support administratif, il faut à un moment donné articuler ses missions les unes aux autres pour faire fonctionner l’ensemble. Ce premier chantier est davantage une clarification de fonctionnement qu’une création d’organisation. La seconde étape de chantier qui va s’ouvrir tout prochainement c’est la définition et le contenu dans le menu détail de chacune de ces missions. Ce faisant, nous serons en mesure de formaliser des fiches de poste et des descriptifs de mission. En parallèle de ce qui touche à l’organisation, nous avons aussi commencé le réajustement de l’équipe ; chaque membre doit être positionné dans son domaine de responsabilité, en charge d’une ou plusieurs missions qui sont en phase avec ses dons personnels. Donc forcément, il y a des mouvements en cours, plus ou moins bien vécus. Tout cela peut sembler très technique et ça l’est. Mais ce travail est nécessaire pour mieux servir nos missionnaires et assurer les missions de SIM France-Belgique. Qu’est-ce qui, dans ton expérience, va t’aider à remplir ton rôle ? Le Seigneur nous fait passer au fil des années par des chemins, des expériences ou des ministères qui structurent notre personne et révèlent aussi nos fonctionnements et dons. En ce qui me concerne, il se trouve que j’ai été plus souvent positionné dans des rôles de travail sur la vision, de mise en œuvre de vision, ou de travail en équipe. Ma formation initiale d’ingénieur m’a plutôt bien équipé à ces endroits. Mais en même temps, je me suis toujours investi avec une compréhension théologique et biblique de ce genre de rôle. Je dirai donc, que ma formation d’ingénieur et de pasteur, conjugués à l’expérience d’un ministère pastoral local et national font que je ne suis pas tout à fait dépaysé dans mon rôle à SIM France-Belgique. Qu’est-ce que cela change dans l’approche de ton rôle que d’être en intérim ? Être dans une mission par intérim impose une date de début et de fin de mission. Elle y associe aussi une mission particulière ou un objectif à atteindre. Or diriger une œuvre dans ce cadre-là n’implique pas les mêmes postures ou positionnement que prendra le futur directeur. Mon implication est centrée sur le fonctionnement de l’équipe et l’organisation du travail. Mon successeur travaillera bien plus sur le développement de SIM France-Belgique en s’appuyant sur une organisation et une équipe fonctionnelle et ajustée à la tâche. La manière de travailler avec l’équipe ne sera pas la même avec le futur directeur qu’avec moi. Le changement de tête d’ici un an est donc préférable pour mieux poursuivre le travail. Je ne serai donc pas le futur directeur de SIM France-Belgique. Comment souhaiterais-tu voir SIM quand tu auras achevé ta mission, d’ici l’été 2022 ? Avoir une équipe où chaque membre est positionné dans une fonction qui va avec ses dons et son expérience. Je peux le formuler différemment : une équipe où chaque personne est à sa place avec le périmètre de ses fonctions clairement défini et une bonne compréhension de la manière dont cela s’articule avec les autres membres de l’équipe. Question piquante : est-ce que SIM a encore sa place dans le monde de la mission évangélique française et belge ? Oui ! Bien sûr, même si certaines choses sont en train de changer. Il est heureux de voir que plusieurs Églises influentes se réapproprient la question de la mission et se mobilisent pour encourager à la prière et à l’envoi de missionnaires. Cet élan est aussi porté par la jeune génération qui a ses codes, sa créativité et un ardent désir à servir le Seigneur en mission. Je cite cet exemple pour dire que la manière de faire la « mobilisation » évolue et va questionner notre fonctionnement. La question n’est donc pas tant la place que nous avons, mais notre capacité à faire les adaptations nécessaires et opportunes pour encore aller plus loin dans nos missions. Il y a aussi l’urgence des peuples sans accès à l’Évangile, réalité que je découvre au fil des semaines passées à Caderousse. Quelle part allons-nous prendre localement pour être plus intentionnel dans certains projets missionnaires, afin d'approcher ceux qui n’ont pas encore entendu le message de la Bonne Nouvelle ? Allons-nous ouvrir un nouveau front missionnaire où nous ne sommes pas encore présents ? Quel esprit souhaites-tu insuffler à l’équipe opérationnelle, et plus globalement à SIM France-Belgique ? Un esprit ou une valeur me semble essentiel : vivre la grâce au quotidien dans les relations de travail. D’ailleurs cette question pourrait faire l’objet d’un développement en soi. Comment nos lecteurs pourraient prier pour toi et l’équipe ? Sans en expliquer le contexte et les circonstances, il est assez évident aux yeux de beaucoup de personnes impliquées dans le travail de SIM France-Belgique, que ce que nous sommes en train de vivre est conduit par le Seigneur. Nous pouvons donc déjà le remercier pour ce qu’il nous donne de vivre. Et lui demander de bénir l’ouvrage de nos mains, confession de notre dépendance à sa personne. Que le Seigneur rende possible la mission que nous nous sommes fixés ensemble. Merci > En savoir plus sur le bureau opérationnel de SIM France-Belgique

  • Témoignage - Comment Dieu utilise nos dons pour son œuvre

    Déborah est partie pour un voyage missionnaire cette année, au Niger. Elle raconte comment elle l'a vécu et nous encourage à être sensibles aux talents que Dieu nous donne pour Sa gloire. Quand Christ reviendra et que tu paraîtras devant son trône, qu’auras-tu à lui présenter ? Qu’auras-tu fait des dons et talents qu’il t’aura confiés ? Les auras-tu fait fructifier comme le Bon et Fidèle serviteur de la parabole ou les auras-tu cachés par crainte du maître et de peur de ne rien réussir à faire fructifier, comme le Méchant serviteur ? Je m’appelle Déborah, j’ai 23 ans et j’ai eu le privilège de partir en mission court-terme pendant 4 mois en Afrique de l’Ouest, au Niger, avec SIM France-Belgique ! J’aurais tant de choses à vous raconter sur cette magnifique expérience : des histoires, des anecdotes, des bénédictions, etc., mais je parlerais peut-être trop comme toujours. Alors voilà un petit retour de cette expérience que j’aimerais te partager : Quand je suis partie au Niger, j’avais à cœur d’associer ma formation d’architecte avec la mission, selon le plan de Dieu. J’ai, bien-sûr, toujours cette vision dans mon cœur mais elle a évolué, laissez-moi vous expliquer pourquoi. Quand nous avons esquissé les contours de cette mission avec SIM, il était question que je vienne aider des projets dans le domaine de l’architecture; et bien que sur place j’ai pu être appelée à travailler dans ce domaine, Dieu m’a ouvert tellement d’autres portes dans pleins d’autres ministères divers et variés. Parmi ces différents ministères en voilà deux que je voudrais vous partager. Le premier a été de donner des cours de musique en partenariat avec une autre mission : j’enseignais le piano à des enfants d’un quartier de Niamey, deux fois par semaine. À cette occasion, nous leur annoncions l’Évangile, à travers une histoire biblique. Le deuxième ministère, était l’alphabétisation : j’aidais une missionnaire qui travaille auprès d’un groupe de femmes nigériennes et d'autres nationalités d’Afrique de l’Ouest. Dans les deux cas il s’agissait de choses simples dans lesquelles Dieu m’avait formé depuis toute petite. Bien qu’enseigner n’a jamais été un de mes objectifs ni une réelle compétence, le simple fait d’avoir eu l’opportunité d’être scolarisée depuis toute petite me qualifiait et te qualifie pour apporter une aide là où d’autres n’ont pas eu les mêmes opportunités et privilèges. Dieu nous communique son amour et nous en rempli. À nous de le communiquer à notre tour là où il nous place. Quand je travaillais à l’hôpital sur un chantier d’agrandissement, j’étais chaque jour entourée des enfants de l’hôpital. Ils ne parlaient pas la même langue que moi. Pour autant, cela ne nous a pas empêché de créer des liens très forts juste par l’amour, les rires, les jeux, le chant… Alors si je devais retenir une chose, ce serait cet encouragement bien connu mais qui vaut la peine d'être répété et que je veux te partager : Pour servir le Seigneur il n'est pas nécessaire d'avoir fait de longues études, d'avoir un diplôme dans le domaine médical, d'être enseignant, ou tout autre métier que nous considérons comme "utile" sur le champ missionnaire. Non tout cela n'est pas le plus important. Car Dieu nous qualifie et nous donne des dons, des talents, des capacités, de l'amour à partager, de la compassion, de la joie, etc. Tant de choses qui font de nous des êtres à part entière mais unis par l'amour de Christ, qui Lui, est capable de faire en nous de grandes choses, des choses où nous même nous nous sous-estimons peut-être. Mais en Lui et par Lui, rien est impossible. Alors non tu n'es pas trop jeune, pas trop vieux, ou trop petit pour sortir de ta zone de confort et faire confiance à notre grand Dieu. N'attends pas d'être un grand théologien, ou évangéliste pour partager l'amour de Dieu. N'attends pas de "tout connaître" car tu n'y arriveras pas, mais l'Esprit de Dieu qui habite en toi t'éclairera et t'équipera là où Il te placera. Si tu as à cœur de servir le Seigneur, ne t'inquiète pas de tout cela et ne repousse pas à demain, car Dieu saura t'utiliser selon sa volonté pour son plan parfait. Alors je te repose la question, seras-tu comme le Bon et Fidèle serviteur ou comme le Méchant ? Dieu te qualifie et te confie l’avancement de son règne entre tes mains jusqu’à son retour, qu’en feras-tu ?! Comment donc invoqueront ils celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? Et comment y aura-t-il des prédicateurs, s’ils ne sont pas envoyés ? selon qu’il est écrit : Qu’ils sont beaux Les pieds de ceux qui annoncent la paix, De ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! Romains 10, 14-15 Vous souhaitez cheminer dans un projet de mission ? > Contactez-nous : sim.france@sim.org

  • De la persévérance pour suivre Dieu

    En 2018, nous publiions l'histoire d'un jeune homme qui venait de déclarer sa foi en Jésus-Christ et qui risquait la persécution. 3 ans après, voici la suite de son histoire, racontée par notre missionnaire sur place. > Lire son histoire en 2018 Malgré l’intervention de Dieu, la famille de ce nouveau chrétien l’a rejeté violemment (physiquement et verbalement). Ils lui ont arraché sa femme et son fils de 5 mois jusqu’à ce jour. L'enfant a maintenant plus de trois ans et le divorce a été prononcé par la famille; ils lui ont pris tous ses biens matériels. Mais il a tenu à se faire baptiser le plus rapidement possible pour montrer à Dieu et à la communauté sa volonté de rester accroché à la foi en Christ. Grâce à Dieu, il tient bon et est entouré par l’église locale. Même après trois ans, le rejet n’est pas toujours facile à vivre et cela a créé des blessures en lui mais il s’accroche à La Vérité qui mène au ciel et fait preuve d’un zèle inébranlable. Durant ces trois ans, il a appris à lire et à écrire grâce au centre d’alphabétisation que nous avons mis en place et a suivi un grand nombre d’études bibliques, à sa demande. Il a démontré très rapidement un don pour l’évangélisation et la prédication. L’année dernière, il a prêché pour la première fois à l’église et anime régulièrement un groupe de maison. Priez pour que Dieu continue d'encourager notre frère dans sa vie, malgré le rejet et la séparation de sa famille. Priez pour que sa famille soit éclairée par Dieu, se convertisse et se réconcilie avec lui. Remerciez Dieu pour la communauté de croyants qui entoure ce frère à différents niveaux. Louez Dieu pour la persévérance et le zèle dont témoigne ce frère, ainsi que les dons qu'il met en œuvre au service de Dieu, pour Sa gloire. Priez pour que ce nouveau disciple de Christ fasse lui aussi des disciples de Christ. Remerciez Dieu pour ce qu'Il a initié à travers notre missionnaire et qui a permis d'annoncer l'Évangile à cet homme issu d'une communauté considérée comme sans accès à l'Évangile. Pour des raisons de sécurité et afin de préserver ce ministère en cours, nous ne mentionnons pas le nom des missionnaires, du jeune homme et du lieu où cette histoire s’est déroulée. Merci pour votre compréhension.

  • La pluie dans un pays aride...

    ...c'est un peu comme la neige à Marseille. Un an après les terribles inondations qui ont touché Niamey, nous vous proposons de lire le témoignage d'un de nos missionnaires sur la saison des pluies qui affecte le quotidien de la population. À Niamey, lorsqu’il pleut, tout s’arrête. Les rues habituellement grouillantes de vie se vident d’un seul coup, et le temps reste suspendu jusqu’à la fin de la pluie. Ce n’est pas qu’il soit impossible de sortir par temps de pluie : bien souvent, il suffirait d’ouvrir un parapluie pour que la vie continue ! Il s’agit plutôt d’une convention sociale, qui considère comme légitime une absence ou un retard de plusieurs heures au travail « à cause de la pluie ». Même quand la pluie est déjà finie depuis un moment ! C’est désarmant, mais on s’y fait ! Et au dispensaire, on s’en réjouit même, quand on anticipe la journée calme qui s’annonce un matin pluvieux. Il faut reconnaître qu’il est plus facile pour certains, comme nous missionnaires, d’affronter la pluie en 4x4, bien à l’abri… et sans craindre de traverser les immenses nappes d’eau sur le chemin, ne sachant pas où se trouvent les nombreux trous ni leur profondeur… D’ailleurs, beaucoup de nos collègues nigériens qui n’ont pas de véhicule se déplacent en taxi, et habitent comme nous dans des quartiers périphériques, loin du « goudron ». Attendre le taxi peut déjà être très long en temps normal, mais l’attendre sous la pluie, alors que très peu circulent… Au Niger, la pluie est avant tout synonyme de récoltes abondantes. Elle apporte également un peu de fraîcheur, toujours très attendue après neuf mois sans pluie. Et avec le temps de repos imprévu qu’elle offre aux travailleurs, elle est finalement une triple bénédiction ! Mais une journée de pluie risque également d’empêcher le petit commerçant du bord de la route de rapporter les quelques francs qui devaient permettre à sa famille de manger le lendemain… quand elle ne fait pas s’écrouler sa maison aux murs d’argile ! C’est l’autre réalité du pays en cette saison : les dégâts sont toujours importants, surtout dans les quartiers les plus pauvres. Et il y a des victimes presque chaque année, que le fleuve sorte ou non de son lit comme l’an dernier. Que Dieu permette que cette saison des pluies se finisse sans encombre pour tous ceux qui ont été épargnés jusque-là ! Merci à tous ceux qui prient pour ce pays. > (re)lire le témoignage de missionnaires après les inondations records de 2020

  • Les atouts des Français et Belges pour la mission transculturelle

    Parler français ou être de culture française ou belge peut s'avérer être un atout en mission transculturelle ! « Dans les décombres du colonialisme, nous avons trouvé cet outil merveilleux, la langue française » (Léopold Sédar Senghor, écrivain et ancien président du Sénégal). L’aventure coloniale, plus de 60 ans après avoir pris fin dans la douleur, continue à impacter en profondeur de nombreux pays dans le monde – mais la langue française, autrefois langue du colonisateur, constitue aujourd’hui un facteur d’identité commune à 300 millions de francophones sur les cinq continents, dans les 88 pays membres de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie). Si son influence est réelle (4ème langue sur Internet et 5ème langue mondiale) l’usage du français est très divers : il est langue d’enseignement dans 36 pays membres (seule ou principale langue d’enseignement dans plus de la moitié d’entre eux) et, comme l’anglais, il est enseigné en tant que langue étrangère (FLE) dans tous les pays du monde. En Afrique du Nord et au Moyen-Orient, le français n’est ni langue officielle ni langue principale d’enseignement mais il est présent dans la vie quotidienne d’une partie de la population. Caleb Rome (directeur régional SIM pour l'Afrique du Nord et le Moyen Orient) ajoute : « De nombreux pays ont pour langue économique le français. Et c’est le cas pour 4 des 5 pays d’Afrique du Nord. C’est donc un avantage car même si les missionnaires francophones ne parlent pas la langue locale, ils seront compris par beaucoup dans le domaine dans lequel ils s’investiront. » En Afrique subsaharienne non francophone, le FLE est particulièrement développé dans des pays anglophones (Nigéria, Ghana, Liberia, Rwanda), lusophones (Angola, Guinée-Bissau, Mozambique, Sao-Tomé-Et-Principe) ou hispanophones (Guinée équatoriale). En Asie-Océanie, le français décroit dans le primaire et le secondaire, mais représente toujours un très fort potentiel dans le supérieur. Mais le partage de la langue française n’est pas le seul facteur qui explique que les Français puissent jouer un rôle particulier dans les pays membres de la Francophonie. La longue présence française dans de nombreux pays a laissé en héritage une organisation de la société, inspirée de celle de la France, qui est encore perceptible dans l’éducation, le système judiciaire, l’administration ou encore la santé – un leader SIM au Vietnam explique : « de toute évidence, la France ayant été historiquement impliquée au Vietnam, les Français peuvent entrer plus facilement en connexion avec les besoins de personnel que nous avons ici. ». De même, de nombreux missionnaires ayant servi en mission en Afrique de l’Ouest partagent l’intérêt des églises pour des missionnaires français. Lors de mes dix-huit années au Niger, j'ai moi-même entendu à de nombreuses reprises des responsables d’églises nigériennes dire : « Envoyez-nous des Français et des Belges ! ». Évidemment, ce n’est pas la maîtrise de la langue et de la culture qui rendent, à elles seules, un ministère fructueux, mais elles contribuent grandement à le faciliter – et il serait malvenu de ne pas valoriser un atout qui, avantage supplémentaire, n’a demandé aucun effort autre que de naître, grandir et vivre en France ! Article issu du magazine S'IMMERGER#20. > S'abonner à nos publications pour recevoir le magazine

  • Utiliser ses expériences transculturelles pour accompagner les missionnaires de champ

    Evelyne Hutter termine un chapitre de son ministère qui l'a vue passer près de 11 années au bureau opérationnel de SIM France-Belgique, dans l'accompagnement pastoral des missionnaires. L’occasion de revenir avec elle sur ses 31 années d’engagement en mission avec SIM et de considérer ce que Dieu a réalisé au travers d’elle. Bonjour Evelyne, tu tournes une page de presque 11 années au bureau SIM France-Belgique. Peux-tu nous dire quel est ton état d’esprit au moment de dire au revoir à l’équipe ? Je ne peux pas dire que je quitte l’équipe sans un petit pincement au cœur. Mais habitant sur place et Philippe travaillant toujours au bureau je pense qu’il me sera aisé de garder contact et de venir de temps en temps aux réunions de prière du matin. Le plus difficile pour moi est certainement de dire au revoir aux missionnaires et en particulier ceux que j’accompagne depuis des années, pour certains plus de 10 ans, et avec qui j’ai tissé des liens très précieux. Commençons par le commencement : avant d’être au bureau, toi et ta famille avez été missionnaires au Niger. Quel a été votre ministère sur place ? Quand nous sommes arrivés au Niger, Philippe et moi avons servi dans nos domaines de compétence professionnelle : Philippe était chargé de la maintenance informatique du bureau et ma formation d’éducatrice de jeunes enfants m’a permis d’exercer dans le jardin d’enfants de l’école biblique de Niamey où étaient pris en charge les enfants des étudiants. Ayant à cœur de s’investir à l’extérieur du bureau, Philippe a commencé à participer avec une équipe de missionnaires à l’implantation d’un centre de jeunesse dans un quartier défavorisé de Niamey où il n’y avait pas d’église. Le travail d’évangélisation a porté des fruits et ce centre s’est peu à peu transformé en un lieu de culte. L’école biblique ayant fermé j’ai rejoint Philippe dans ce ministère d’implantation d’église où j’ai pris en charge le travail parmi les enfants et les femmes. Quand un pasteur nigérien formé en Centre Afrique est venu prendre la charge pastorale, nous nous sommes investis dans un ministère de formation au Centre Biblique de Niamey. Mon cœur de ministère à ce moment-là a été le travail avec les couples et l’organisation de camps de familles. Philippe a par la suite travaillé avec les responsables d’église à la réouverture d’une nouvelle école biblique et j’ai eu aussi beaucoup de joie à m’investir dans l’enseignement des femmes de pasteurs et à offrir aux étudiants un cours sur la famille. Qu’as-tu appris personnellement de cette expérience transculturelle ? La patience et l’humilité. La patience parce que tout prenait plus de temps sur place et l’humilité de reconnaître que j’avais beaucoup à apprendre dans un contexte si différent du mien. J’ai compris et cela me semble le plus important, que nous sommes appelés à être avant de faire. Être et vivre avec, apprendre à connaître et à aimer pour qu’au travers de ces amitiés Dieu fasse son œuvre et se révèle. Pendant ces 18 ans au Niger, je pense avoir bien plus reçu que donné ! Nous n’avons pas pu repartir parce que nous étions en burnout. Il y a beaucoup à faire sur le champ missionnaire et si l’on n’est pas vigilant à savoir placer des limites on peut facilement s’épuiser. Pour quelle(s) raison(s) êtes-vous revenus en France ? Philippe et moi nous sommes revenus en France et nous n’avons pas pu repartir parce que nous étions en burnout. Il y a beaucoup à faire sur le champ missionnaire et si l’on n’est pas vigilant à savoir placer des limites on peut facilement s’épuiser. De plus, les missionnaires long terme peuvent être souvent sollicités pour les projets car ils ont une certaine expérience du pays et ont développé beaucoup de relations sur place. Nos enfants étant tous rentrés pour leurs études supérieures nous n’avons pas veillé sur nous-mêmes et avons présumé de nos forces : la semaine était consacrée à nos différents ministères avec la mission et le Week-end avec l’église. Il n’y avait plus vraiment de place pour du repos et le ressourcement. En mission on est appelé à beaucoup donner et si l’on ne veille pas à remplir régulièrement la « citerne », celle-ci se vide et on peut vite se retrouver complètement sec. Oui, le travail est là et il y en aura toujours, mais Dieu ne nous demande pas de nous épuiser à la tâche. Chaque rendez-vous était l’occasion de faire un peu le tour de tous les domaines de leur vie. Au travers d’un échange informel il m’était alors possible d’offrir à nos envoyés un lieu d’écoute bienveillante mais aussi de percevoir les difficultés du moment et d’anticiper ce que nous pourrions faire pour aider dans la situation. En 2010, vous rejoignez l’équipe du bureau. Toi dans l’accompagnement pastoral des missionnaires de champ. Comment ce ministère s’est mis en place ? Forts de notre propre expérience et ayant entendu que beaucoup de missionnaires rentraient définitivement parce qu’ils s’étaient sentis trop isolés sur le champ, je me suis interrogée sur les moyens que nous pourrions mettre en œuvre pour que nos envoyés puissent se sentir mieux accompagnés et continuer de servir dans de bonnes conditions. Lors d’un échange avec le directeur d’une mission partenaire, celui-ci m’avait dit qu’il avait à cœur d’appeler chaque mois les missionnaires sur le champ pour prendre de leurs nouvelles. J’ai décidé alors de proposer cela à nos missionnaires : la plupart d’entre eux a répondu favorablement et nous avons pris rendez-vous par tous les moyens à notre disposition : téléphone, Skype, WhatsApp, Signal, zoom, etc. Chaque rendez-vous était l’occasion de faire un peu le tour de tous les domaines de leur vie (ministère, vie familiale et spirituelle, repos, relations, santé, etc.). Au travers d’un échange informel il m’était alors possible d’offrir à nos envoyés un lieu d’écoute bienveillante mais aussi de percevoir les difficultés du moment et d’anticiper ce que nous pourrions faire pour aider dans la situation. Au fil des échanges réguliers, la confiance s’est établie et les relations se sont approfondies : certains, sachant que j’avais moi-même été sur le terrain me demandait des conseils et mon écoute leur permettait de prendre un peu de recul par rapport à ce qu’il vivait. Une chose m’a semblé essentielle dans cet accompagnement : il fallait que les missionnaires soient assurés que ce qu’ils m’avaient confié resterait entre nous (confidentialité) hormis ce qu’ils me permettaient de partager avec l’équipe. Quels bénéfices cet accompagnement apporte aux missionnaires ? Cet accompagnement personnalisé donne au missionnaire le sentiment qu’il n’est pas oublié par son bureau d’envoi et qu’il est l’objet de toute son attention. Le fait de pouvoir être écouté avec bienveillance et sans jugement lui donne un espace d’expression précieux particulièrement pour ceux qui sont assez isolés sur le champ. Même si le missionnaire a la possibilité d’exercer son ministère au sein d’une équipe missionnaire, celle-ci est souvent multiculturelle et il est plus facile de s’épancher auprès de quelqu’un qui partage la même culture que vous. Cet accompagnement permet aussi de déceler des difficultés et des problèmes avant que ceux-ci ne deviennent trop importants : il a donc aussi un rôle de prévention. Quand la situation s’aggrave, il est possible, avec l’accord du missionnaire, d’en parler avec les responsables de la mission pour voir ce que nous pouvons initier pour aider. il y a eu des moments de crise où je me sentais bien lointaine et démunie mais j’ai chaque fois réalisé l’importance de vivre dans cette dépendance de Dieu et de lui faire confiance pour la suite. Quelles ont été tes joies et tes difficultés dans cet accompagnement ? J’ai eu personnellement beaucoup de joie à exercer ce ministère. Cheminer avec nos envoyés au milieu de leurs joies, leurs difficultés, leurs défis et voir comment Dieu a travaillé dans leur vie et au travers de leur vie a été pour moi une source d’encouragement. Bien sûr il y a eu des moments de crise où je me sentais bien lointaine et démunie mais j’ai chaque fois réalisé l’importance de vivre dans cette dépendance de Dieu et de lui faire confiance pour la suite. Ce ministère d’accompagnement demande beaucoup de souplesse (à cause des décalages horaires) et de disponibilité pour pouvoir écouter activement sans se sentir pris par d’autres tâches. Les heures d’écoute surtout par rapport à des situations de souffrance peuvent quelquefois être lourdes à porter et il faut apprendre encore et toujours à ne pas se laisser charger à l’extrême et déposer tout ce qui est douloureux au pieds de la croix. Tu as aussi largement contribué à améliorer la formation dispensée par SIM aux futurs missionnaires, ou encore à valoriser le débriefing du retour ! Dès le début de notre engagement au bureau, nous avons avec Philippe et la responsable du personnel de l'époque travaillé à formaliser et construire un module de formation qui pourrait préparer au mieux nos envoyés à leur future expérience sur le champ. Dans la perspective d’un accompagnement holistique il nous a aussi semblé important de soigner le retour au pays et le bilan de fin de séjour. Dans ce but j’ai pu demander à un organisme chrétien spécialisé en la matière de venir apporter à tous les membres de notre équipe une formation au débriefing. Ces deux outils nous ont été très précieux dans l’accompagnement de nos envoyés sur l’ensemble de leur expérience missionnaire. Beaucoup de missionnaires que j’ai accompagnés ont mesuré combien cela les avait aidés à persévérer Penses-tu que l’accompagnement pastoral des missionnaires a de « beaux jours » devant lui ? Je pense que cet accompagnement est non seulement souhaitable mais essentiel et particulièrement dans les contextes de plus en plus difficiles où partent nos envoyés (sécurité, santé, persécution). Beaucoup de missionnaires que j’ai accompagnés ont mesuré combien cela les avait aidés à persévérer et combien certains de leurs collègues sur le champ en auraient eu besoin. Pour la suite, as-tu des idées d’orientation de ton ministère ? Pour l’instant je suis en réflexion, mais il est sûr que ces dix années de ministère dans l’équipe du bureau m’ont révélée que j’avais un cœur pour l’accompagnement des personnes et je veux croire que le Seigneur, qui m’a équipée et formée pendant toutes ces années, saura le faire fructifier pour sa Gloire. Merci Evelyne pour toutes ces années de consécration. Nul doute qu’il y aura encore beaucoup de fruits de ce que tu as mis en place ! Sois bénie pour la suite. > Les points forts de SIM France-Belgique pour votre envoi en mission

  • Comment Dieu utilise l'imprévu pour équiper ses futurs envoyés

    Prêts à partir en mission au printemps 2020, les Frédérick ont subi de plein fouet la crise sanitaire, voyant ainsi leur plans chamboulés. Un an après, ils sont de nouveau sur le départ. Voyons comment Dieu les a conduits durant cette période. [MAJ : la famille Frédérick est depuis retournée en France, un peu plus tôt que prévu, suite à de nombreuses maladies contractées (paludisme notamment)] Jonathan et Mathilde ont une connexion particulière avec la mission transculturelle. Chacun d’eux, avant leur mariage avait réalisé une expérience en mission. « Nous avions le désir de repartir, mais beaucoup de choses ont changé comme notre mariage en 2010, l’arrivée d’Alexis en 2012 et de Lise en 2015, ou encore notre situation professionnelle, raconte Mathilde, cependant, ces expériences ne nous quittaient pas. » Nous ne comprenions pas pourquoi Dieu nous arrêtait alors que nous étions certains qu’Il nous appelait. Cependant nous lui faisions confiance. En 2019, Dieu leur montre qu’il est temps de se mettre en route pour un engagement missionnaire. Ils contactent SIM et un projet au Bénin pour la fin du printemps 2020 se dessine. Mais rien ne va se passer comme prévu, comme l’évoquent Jonathan et Mathilde : « Fin février 2020, nous participions à la formation dispensée par SIM. En mars, nous avions vendu notre maison pour pouvoir partir sans contrainte et mis toutes nos affaires dans un container. Nous avions loué un petit appartement meublé. Une semaine après, nous voilà confinés... coup dur pour nous ! » SIM a très vite conseillé aux Frédérick de décaler le projet au Bénin d’un an, n’ayant pas de visibilité dans ce marasme soudain. « Nous avions un mélange de sentiments : nous ne comprenions pas pourquoi Dieu nous arrêtait alors que nous étions certains qu’Il nous appelait. Cependant nous lui faisions confiance. » partage le couple. Ce coup d’arrêt dans un processus presque abouti a été difficile, mais Dieu a permis que la famille rebondisse rapidement : « Jonathan devait démissionner de son travail au moment du 1er confinement et le bureau SIM a eu la sagesse de nous conseiller d’attendre. Jonathan a pu garder son poste. Quant à moi, j’ai eu la chance de pouvoir changer de travail pour un remplacement de 4 semaines qui s’est finalement fini au bout de 10 mois. » explique Mathilde. Avec du recul sur la situation et plus de sérénité, la famille voit combien Dieu est souverain et gère chaque détail de leur vie. « Lise a un problème à un œil. Sa vue a énormément diminué au changement de lunettes au moment de notre départ initialement prévu, du coup Lise a pu bénéficier d’un suivi sérieux en France pendant cette année. Il y a un mois nous avons appris par l’ophtalmo que son œil allait très bien et qu’elle n’avait pas besoin de suivi au Bénin. Pour nous, cela a été un réel clin d’œil de Dieu. » relate Mathilde. Elle ajoute : « Si nous étions arrivés au Bénin il y a un an nous aurions été "seuls". Actuellement nous savons qu’une famille missionnaire nous attend et nous aidera certainement dans notre adaptation dans cette nouvelle vie. Nous sommes aussi reconnaissants que l’âge de leurs enfants correspond à celui des nôtres ce qui permettra pour eux d’avoir des amis. » Dieu nous a réellement montré qu’Il était avec nous et qu’Il nous accompagnait pendant ce temps d’attente. Il aurait été tentant de croire que cette année allait être une année de perdue, mais Jonathan et Mathilde ont vu Dieu leur parler et rendre ce temps utile : « Dieu nous a réellement montré qu’Il était avec nous et qu’Il nous accompagnait pendant ce temps d’attente. Il nous parlait à travers des prédications, des versets ou de livres. Nous avons vécu des hauts et des bas pendant cette année de pause mais nous avons voulu faire confiance à Dieu et cela en a valu la peine. Dieu a été un vrai appui durant ce temps. » La famille part demain (le 8 juillet) pour près d'un an au Bénin. Jonathan donnera des cours d’informatique au personnel de la station missionnaire locale et travaillera également dans un studio de radio chrétienne. Mathilde interviendra dans un internat de jeunes filles avec des études bibliques et aidera au club d’enfants. Certainement, cette période bizarre a été utilisée par Dieu pour continuer de former et préparer Jonathan, Mathilde et leurs enfants pour ce nouveau chapitre de leur vie. Nul doute qu'Il les utilisera pour Sa gloire au Bénin en étant des témoins de Christ auprès des personnes qu'ils rencontreront.

  • Nomination d’Éric Waechter en tant que directeur par intérim de SIM France-Belgique

    Caderousse, le 29 juin 2021 SIM France-Belgique annonce la nomination d’Éric Waechter en tant que directeur par intérim. Son engagement commencera le 2 août prochain pour une année environ. Dans un premier temps, Eric travaillera à mi-temps, le temps d’assurer la transition avec son poste de responsable RH à l’Entente Évangélique des CAEF - Communautés et Assemblées Évangéliques de France. Éric Waechter aura pour mission principale de structurer et stabiliser l’organisation de SIM France-Belgique et de travailler aux orientations stratégiques de notre structure pour les années qui viennent. Il sera le lien entre l’équipe opérationnelle de Caderousse et le Conseil d’Administration. Frantz Galland, président de SIM France-Belgique, tient à exprimer « [sa] joie de savoir Eric rejoindre l’équipe opérationnelle en place dans nos locaux de Caderousse (84). Il est la bonne personne avec toutes les qualités requises pour assurer cette transition et pour préparer les prochaines étapes du développement de notre organisation. » Éric Waechter, quant à lui souhaite « continuer de servir le Seigneur en mettant au bénéfice de la SIM l’expérience acquise dans le domaine de l’organisation de la gouvernance et du fonctionnement de plusieurs associations évangéliques ». Bio d’Éric Waechter Après avoir obtenu un diplôme d’ingénieur et après avoir travaillé dans le secteur de la télécommunication, Éric et son épouse se sont orientés dans le ministère. Éric a été pasteur avant d’être secrétaire général (2011-2016) puis président (2016-2020) du Réseau FEF - Réseau fraternel évangélique français, mais aussi chargé de missions (2011-2019) et responsable RH depuis 2019 de l’Entente Évangélique des CAEF. À propos de SIM France-Belgique SIM France-Belgique est une organisation missionnaire qui œuvre à faire des disciples de Jésus-Christ parmi les communautés du monde qui vivent et meurent sans entendre parler de Lui. SIM France-Belgique accompagne de manière globale des chrétiens désireux de servir Dieu dans un contexte transculturel. Contact : france.communication@sim.org

  • Être français ou belge peut être un atout en mission - Zoom sur l'Afrique du Nord

    Caleb Rome* est le directeur régional SIM pour l'Afrique du Nord. Il nous explique le contexte régional pour la mission et donne des raisons pour y envoyer des missionnaires francophones. Caleb, dites-nous comment SIM en est arrivé à travailler en Afrique du Nord, alors qu'initialement, ce n'était pas une région du monde visé par notre organisation ? Dans les années 2010, le leadership de SIM international priait pour revisiter la vision de SIM et un cœur particulier pour les « perdus » grandissait. À cette époque, Malcolm McGregor [ndlr directeur de SIM International de 2004 à 2013] m’a expliqué que le leadership de SIM avait réalisé que la mission est comme une pièce de monnaie. L’une des deux faces est le travail parmi les églises déjà établies et l’autre face est le travail pionnier. Ce travail pionnier c’est ce que notre organisation a vécu pendant ses 80 premières années d’existence, mais Malcolm confessait que nous devions dépoussiérer cette « face » de la pièce. Nous savions où nous devions aller pour accomplir cette mission et l’Afrique du Nord était l’un de ces endroits. Les pays du nord de l'Afrique sont fermés au partage de la foi chrétienne. Comment peut-on faire la mission dans un tel contexte ? Dans ces pays, la loi interdit le prosélytisme, ce qui signifie qu’il est défendu d’essayer de convaincre les gens de changer leurs croyances ou de les convertir. Nos collaborateurs ne font pas cela mais cherchent, comme la Parole dit, à être les témoins de Christ sur terre. Alors, ils présentent Celui qu’ils connaissent en n’ayant pas peur d’avoir le nom de Christ sur leurs lèvres, pour que les gens sachent ce qui les anime et les rend différents. Ils vivent d’une manière qui manifeste que Christ vit en eux. L’extraordinaire grâce de l’humilité qu’ils vivent chaque jour transparait et à mesure que les locaux apprennent à les connaître, ils leur posent des questions auxquelles nos collaborateurs peuvent répondre librement. Le prosélytisme est contre la loi et nous n’en faisons pas. Comment peuvent-ils donc être convaincus de suivre Jésus ? C’est le ministère du Saint Esprit. Il est Celui qui convainc de péché et qui amène à la repentance, et il n’y a aucune loi qui peut l’arrêter. Mais ce n’est pas notre travail, c’est le Sien ! La clé pour nos collaborateurs dans ces pays est que les communautés parmi lesquelles ils s’investissent voient leur valeur ajoutée pour la société Dans quels domaines s'investissent les missionnaires SIM dans ces pays pour être des témoins de Christ ? L’activité missionnaire est illégale dans ces pays. Nous envoyons des professionnels. Ces pays veulent des travailleurs qualifiés et Jésus a dit « la moisson est grande mais il y a peu d’ouvriers. » Ils veulent des gens qui viennent les aider à développer leur économie et leur culture. Nous avons donc des opportunités de venir légalement et de partager la bonne nouvelle dans ce cadre. Nous avons des opportunités pour des professionnels de s’investir dans des domaines d’activité variés de la société, à travers des ONG, mais la plupart du temps à travers des professions médicales ou sociales ou par le « Business as Mission ». Nous savons que nous pouvons avoir un bon impact dans le secteur économique. La plupart de nos premiers envoyés sont en train de commencer une entreprise sur place ou d’aider la croissance d’entreprises. L’entreprenariat est un formidable moyen pour favoriser des vies transformées par le Saint Esprit. Cela contribue à l’autonomisation économique des individus, mais laisse également une empreinte sociale positive dans les communautés. La clé pour nos collaborateurs dans ces pays est que les communautés parmi lesquelles ils s’investissent voient leur valeur ajoutée pour la société, et pas simplement qu’ils voient de gentilles personnes. C’est pour ça que nous cherchons des profils de collaborateurs aux compétences variées. Parfois, des personnes ressentent un appel, mais ils n’ont pas l’amour. Il y a besoin des deux ! Justement, quelles compétences et quel savoir-être sont nécessaires pour travailler dans ce champ ? Il faut un amour et un appel pour une culture qui n’est pas la sienne. Parfois, des personnes ressentent un appel, mais ils n’ont pas l’amour. Il y a besoin des deux ! Si SIM France-Belgique nous faisait rencontrer un candidat qui ne démontre pas une passion pour le ministère, ni de cœur pour les âmes perdues et d’amour pour les gens, malgré des atouts intellectuels et culturels importants, je ne pense pas que nous donnerions suite. Ensuite, il est important que ces candidats se fassent former ou du moins s’informent sur la religion musulmane et la culture arabe afin qu’ils deviennent vraiment familiers à cette religion et à cette culture. Et l’apprentissage continuera bien sûr, une fois sur place. Le fait d’être de France ou de Belgique favorise cet apprentissage, car il n’est pas rare de côtoyer des arabes musulmans. D’ailleurs, dites-nous quels sont les atouts des Français et des Belges pour travailler dans cette région du monde ? De nombreux pays ont pour langue économique le français. Et c’est le cas pour 4 des 5 pays d’Afrique du Nord. C’est donc un avantage car même si les missionnaires francophones ne parlent pas la langue locale, ils seront compris par beaucoup dans le domaine dans lequel ils s’investiront. Les anglophones, eux, doivent apprendre une langue (français ou arabe) avant de commencer le ministère. Mais les Français et les Belges sont familiers avec l’Afrique du Nord. Par le colonialisme, et par l’immigration historique en France et en Belgique. Cela leur donne une meilleure compréhension culturelle et cela sera bénéfique pour notre organisation, à mesure que nous recrutons et plaçons des collaborateurs. Quel genre de business cherchez-vous à lancer sur place ? Nous sommes ouverts à toutes les idées entrepreneuriales. Nous cherchons à créer des entreprises de taille moyenne. Nous ne souhaitons pas créer un magasin de chaussures, par exemple, car il y a probablement déjà une boutique de ce genre dans le quartier et cela perturberait ses ventes. Cela aurait un effet négatif. Notre objectif est que l’entreprise créée puisse être structurée pour embaucher du personnel. Il y a besoin de personnes qui sortent des sentiers battus pour créer ou ajouter de la valeur à l’économie du pays. Ce n’est pas parce qu'on devient missionnaire que nos compétences et expériences deviennent inutiles. Quelles sont les spécificités du processus d’envoi de missionnaires en Afrique du Nord ? Nous voulons que les églises et plus généralement les chrétiens, comprennent qu’il y a différentes façons de venir en Afrique du Nord et d’y vivre « normalement ». Ces façons sont habituellement centrées sur leur expérience. Ce n’est pas parce qu’on devient missionnaire que nos compétences et expériences deviennent inutiles. Au contraire ! Nous souhaitons que ces chrétiens voient les qualifications et compétences que Dieu leur a données et qu’ils cherchent la façon de les mettre en œuvre pour que celles-ci soient utiles pour la société nord-africaine. Les églises peuvent prendre une part pour mieux appréhender ce que sera la mission de demain. Merci, Caleb. * nom factice pour préserver la sécurité de la personne > Explorer les opportunités de mission en Afrique du Nord : sim.france@sim.org > S'abonner à nos publications pour recevoir le magazine

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